Jeudi 8 février 2018
Nicolas Hulot dément les accusations de harcèlement sexuel
Nicolas Hulot, ministre de l’écologie, a reconnu, jeudi, l’existence d’une plainte, déposée en 2008, par une jeune femme « majeure », et classée « sans suite ». Il a assuré ne pas « avoir pensé » à démissionner.
Il a aussi démenti jeudi des accusations de harcèlement sexuel, à paraître vendredi dans le journal Ebdo, dénonçant des “petits procureurs anonymes” auteurs de “deux affaires qui n‘en sont pas”.
A la question s‘il avait été accusé de harcèlement sexuel par une ancienne collaboratrice, Nicolas Hulot a répondu jeudi sur RMC/BFM: “La réponse est non et je le dis avec autant de force que la personne en question, qui est parfaitement identifiée, avec laquelle je suis en contact, vous dira la même chose.”
Le journal Ebdo s‘apprête à publier un article faisant état d‘une affaire classée d‘agression sexuelle présumée et d‘accusations de harcèlement liées à une ancienne collaboratrice, concernant le ministre de la Transition écologique et solidaire.
“Il y a eu cette plainte, la justice est passée. Quand la justice est passée, il faut aussi en tenir compte”. Poursuivant : “Que ces petits procureurs anonymes sachent que oui ça me fait mal, mais je suis debout”.
Nicolas Hulot souligne encore :« Depuis que tout ça est en train de bouillonner, vous imaginez bien qu’avec le premier ministre et le président on se parle très régulièrement. Ils m’ont affirmé leur affection, leur confiance, bien entendu, d’autant plus qu’il n’y a pas à dire : “Il y a une affaire qui est en instruction et on va attendre.” Il n’y a pas d’affaire ! »
“Je n‘y ai pas pensé”, a-t-il dit, interrogé sur une éventuelle démission, tout en déclarant que sa famille primerait dans toute décision. “C‘est sa résistance qui prime, c‘est ça qui guidera ma décision, mes choix”. “C‘est un cauchemar, mais je suis solide, ma famille est solide”, a-t-il poursuivi.