Jeudi 12 mars 2020
Quand est-ce qu’Akbou sortira de l’ornière ?
C’est une ville pas comme toutes les autres de par ses moyens financiers. Une ville vouée à un destin des plus chaotiques suite à la nonchalance préméditée de ceux qui étaient durant des mandats ses responsables d’une part et l’incompétence criante de ceux qui croient qu’il est aisé de diriger une telle ville des plus vastes en Algérie d’autre pas.
A vrai dire, une forme de malchance émaille cette belle ville. Metz est le nom français de la ville, c’est une création française datant de 1874. Akbou est dépourvu de toutes les commodités de la vie, elle est dénuée du moindre espace vert chose qui l’a peinte d’un hideux visage. Akbou porte dans ses rues les stigmates d’un bidonville dont la saleté est le seul qualificatif qu’on pourrait lui attribuer.
Pourtant, en matière de moyens à fortiori financiers, elle figure parmi les villes les plus riches d’Algérie, un paradoxe est né entre l’opulence de cette vaste cité et son état désastreux. Akbou foisonne de routes se trouvant dans un état lamentablement détérioré, les ordures ménagères, les déchets de tous genres, les débris de toutes espèces émaillent le moindre empan de la commune. L’attribut d’un bourg lui sied merveilleusement.
L’absence de jardins publics, la rareté d’espaces de jeux pour enfants sont autant de projets auxquels l’exécutif en place doit y penser.
Rien n’a changé depuis l’élection de la nouvelle équipe municipale, certes, il y a l’héritage désastreux laissé par l’ancienne équipe pour ne pas dire autre chose, une « troupe » qui a causé plus de 20 années de retard et dont la population akboucienne paye lourdement les contrecoups. Il est à noter que des mains occultes activent pour saper les efforts du maire mais il est impératif de lutter voire braver toutes ces embûches pour le développement d’Akbou.
Des lacunes sont à dénoncer entre autres, un ami a relevé une remarque lors de l’élagage des arbres qui s’est fait ces jours-ci en me déclarant ceci« Même pour émonder les arbres, on ose couper toutes les parties formant l’arbre à la place d’enlever juste les branches inutiles, il a regretté le non respect du côté esthétique de l’action ».
En somme, Akbou reste une ville victime d’une gestion à la fois anarchique et anachronique, en dépit du caractère jeune du collectif qui gère la municipalité. Les moyens sont légion, il ne reste qu’une volonté massivement démontrée et des efforts collectivement consentis pour faire sortir la ville d’Akbou de ce ghetto où on l’a intentionnellement mise.