L’appel à la grève d’hier 15 octobre 2019 a été peu suivi à Akbou.

Si on estime le nombre d’établissements qui ont répondu positivement à cet appel, on constate un grand recul par rapport à la première grève de la semaine passée. Ce refus de s’impliquer cette fois ci dans ce débrayage auquel ont appelé quelques formations syndicales dont le Cnapeste et le Satef est du à la non implication des autres régions du pays dans ce mouvement qui est motivé par une volonté de faire pression sur les détenteurs du pouvoir de libérer les détenus d’opinion qui croupissent à ce jour dans les prisons. Mis à part un ou deux collèges,   un lycée,  et quelques écoles du primaire qui rejoint l’appel à la grève, les autres ont massivement rejeté cette initiative en tenant compte de  son inefficacité due à son aspect régionale.

Un enseignant du primaire a tenu à déclarer ceci : «  Il est anormale que la grève soit suivie uniquement dans la wilaya de Béjaia pourtant les revendications concernent la libération de tous les détenus à l’échelle nationale, les syndicats qui ont appelé à cette grève cyclique doivent revoir leur feuille de route, puisque ce n’est qu’un coup d’épée dans l’eau.

Comme il est impératif d’éloigner l’école de ces  luttes, l’enfant algérien en général doit être à l’abri des perturbations. » Par ailleurs, la ville de Béjaia a connu aujourd’hui une grandiose marche contre le maintien de la politique de la répression et des incarcérations arbitraires, une marche massive qui a englobé toutes les tranches d’âge.