Un manifestant soudanais supplémentaire a été tué ce jeudi lors de manifestations contre l’armée, qui a repris en main le pays suite à un coup d’État en octobre dernier, faisant dérailler la transition vers un régime civil.
L’information émane de médecins locaux. La mort du manifestant est survenue après que la police a affirmé que des manifestants anti-coup d’État avaient poignardé à mort l’un de ses généraux de brigade de la police dans la capitale, Khartoum.
Le 25 octobre, le chef des autorités de transition, le général Abdel Fattah al-Burhane, menait un coup d’Etat. Depuis, la rue ne cesse de le conspuer. Et les forces de sécurité de réprimer les manifestants, avec déjà 64 morts dans leurs rangs, selon des médecins proches des contestataires.
Le dernier en date, jeudi, a été tué « d’une balle au ventre » lors de nouvelles manifestations dans la banlieue nord de Khartoum, ont rapporté ces médecins.
Plus tôt dans l’après-midi, la police, qui fait régulièrement état de dizaines de blessés dans ses rangs, a annoncé pour la première fois la mort d’un de ses généraux. Il a été « poignardé à mort par des groupes de manifestants » à Khartoum, a précisé son porte-parole Idriss Abdallah Idriss. Avec agences