Le Bureau exécutif de Riposte internationale constate que plus la date d’anniversaire de la troisième année du Hirak approche, plus le régime déploie tout son arsenal répressif.
Les gardes à vue, les détentions provisoires, les comparutions immédiates et les condamnations se multiplient, mais ne suffisent plus au régime militaire qui ne ménage aucun effort pour imposer une « normalisation » autoritaire, alors que les populations sont confrontées quotidiennement à moult difficultés (pandémie, dégradation du niveau de vie, Harraga, pénurie, violation des droits et libertés…).
C’est à une véritable descente aux enfers que les citoyens sont livrés. Or le Hirak a fait naître un grand espoir d’instaurer un État de droit, civil et démocratique.
Cette espérance partagée par ceux et celles qui sont détenus et qui ont décidé d’une grève de la faim a poussé le pouvoir à montrer son odieuse et hideuse face, celle de la violence brute contre des hommes et femmes pacifiques.
Le fait qu’il n’y ait pas de suivi médical des grévistes de la faim, de violenter ceux qui maintiennent cette grève, de les éparpiller pour casser son unité, de mettre certains dans l’espace réservé aux condamnés à mort, de refuser que les grévistes puissent informer leurs proches de leur déplacement, sont pour le régime les seuls moyens de casser cette forme désespérée de protestation.
Ce régime de la prédation trouve même normal qu’un nombre de plus en plus important d’Algériens à quittent le pays, que ce soit sous forme de la harga avec de nombreuses pertes en vies humaines ou encore celle plus récente des 1 200 médecins formés par l’Algérie alors que nombre de régions du pays souffrent du désert médical.
Eu égard à ce qui précède, Riposte Internationale considère qu’il s’agit bien là d’une colonisation interne, car il n’y a que les ennemis de notre pays qui oseraient le saborder de la sorte si bien que la prédation et la corruption de l’élite dirigeante sont devenues des pratiques courantes et généralisées.
Le Bureau exécutif de Riposte internationale vient d’apprendre que l’un des pontes du régime, le général à la retraite Khaled Nezzar est assigné devant le Tribunal pénal fédéral suisse pour crime contre l’humanité.
Le Bureau travaille pour que les autres responsables de la tragédie de notre pays connaissent le même sort. L’enregistrement téléphonique du fils de Khaled Nezzar montre bien qu’un projet d’attentats contre des opposants était en préparation, c’est là une preuve supplémentaire de la cruauté des renégats qui ont confisqué l’Etat algérien à leur profit.
Alit Aït Djoudi,
président de Riposte internationale