L’actuel directeur général de la Société nationale des transports maritimes – nord et deux de ses prédécesseurs ont été placés en détention par le juge d’instruction du pôle économique et financier près le Tribunal pénal de Sidi M’hamed (Alger), a indiqué un communiqué de parquet près cette juridiction.
Quatorze autres personnes mises en cause dans cette affaire ont été mis en détention par le magistrat instructeur, ajoute la même source qui précise que cette affaire a éclaté suite à un rapport ayant fait état de corruption au niveau de la Société nationale de transport maritime – Nord.
Les faits pour lesquels sont incriminés toutes ces cadres sont liés à la conclusion de marchés en violation des lois et règlements, des abus dans la gestion de l’entreprise et la complicité dans le gaspillage de l’argent public en provoquant des arrêts techniques et en n’exploitant pas les cargos de l’entreprise.
Il leur est reproché d’avoir laissé des navires à l’arrêt au niveau des ports intérieurs et d’autres dans des ports étrangers, causant de graves préjudices à l’entreprise impactant négativement sa situation financière malgré le soutien financier que lui a apporté l’État, ajoute le communiqué du parquet qui précise qu’une enquête préliminaire a été ouverte par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le 21 mars 2023, à l’issue de laquelle les mis en cause ont été déférés devant le parquet.
Suite à quoi, une enquête judiciaire a été ordonnée pour délit de conclusion de contrats, de marchés et d’accords de manière contraire aux dispositions de lois et réglementaires aux fins d’accorder des privilèges injustifiés et le gaspillage volontaire et utilisation de manière contraire à la loi de l’argent public
A l’issue de l’audition des prévenus, trois d’entre eux, notamment l’actuel directeur général et les anciens directeurs généraux de la Société nationale des transports maritimes – Nord ont été placés en détention provisoire. La justice a, en outre, ordonné le placement sous contrôle judiciaire des autres prévenus, au nombre de 14, incriminées dans cette affaire.
Samia Naït Iqbal
Sans l’aval voir la protection des services de sécurité censé protéger l’argent du peuple et autres biens et richesses de la dilapidation, le vol etc…jamais cette corruption à grande échelle n’aurait eu lieu….à la place les parrains du cartel de mafias que sont les généraux du crime à la base de ce système l’Algérie possède des moukhabarates dites irhabia digne de la gestapo version arabe et accessoirement islamiste, une vraie milice formée de voyous et de dégénérés formés pour les enlèvements, la torture, la terreur, l’assassinat etc…Ces affaires rendues publiques ne sont que l’arbre qui cache la forêt, raison pour laquelle les dirigeants de ce pouvoir ne voudront jamais le céder car les crimes sur tout les plans surtout humains commis par ce système seront tellement épouvantables qu’ils mériteraient d’être exécuter sur la place publique.
Que se passe-t-il dans ce pays où les clans mafieux s’entre-déchirent pour le pouvoir et les privilèges?La justice du téléphone est aux ordres des plus fort du moment.Où va l’Algérie comme le disait fort justement le Grand Boudiaf lâchement assassiné pour avoir tenté de sauver l’Algérie.