Cinq cents quatorze personnes ont trouvé la mort et 17.802 autres ont été blessées, depuis le début du mois de mai dernier dans 15.309 accidents de la route au niveau national.
C’est un bilan digne d’une guerre. Plus de 500 morts et tous les responsables sont à leur place ! Personne ne bouge, ni n’est responsable. A peine croyable ! La vie humaine est peu de chose pour ceux qui sont aux affaires décidément.
A la mi-juillet dernier, l’accident qui s’est produit sur une route de Tamanrasset a fait près de 40 morts et des dizaines de blessés. Une hécatombe due à un voiture utilitaire qui a foncé sur un autocar. Souvent aussi, les camions poids lourds sont la cause de graves accidents.
Dans une déclaration à l’APS, le chargé de communication à la Direction générale de la Protection civile, le lieutenant Abdat Youcef, a fait état de « 514 morts et 17.802 blessés dans 15.309 accidents de la route survenus au niveau national, durant la période allant du 1er mai au 31 juillet 2023 ».
Selon le même responsable, ces accidents sont dus à l’excès de vitesse, aux manœuvres dangereuses et aux mauvais comportements de certains conducteurs, notamment les plus jeunes d’entre eux durant les fêtes de mariages.
Le non-respect des mesures de sécurité par les motocyclistes, notamment du port du casque, et les dépassements dangereux au niveau des autoroutes et les voies connaissant un trafic dense, provoquent également de nombreux accidents de la circulation.
En dépit des campagnes de sensibilisation menées par les services de la Protection civile et leurs partenaires, les chiffres enregistrés restent tout de même « inquiétants », notamment durant la saison estivale, a expliqué M. Abdat, invitant les citoyens à faire preuve de responsabilité et de vigilance pour éviter les accidents. Rien que ça ! Comment font les autres pays pour baisser le taux de mortalité sur les routes ? Nos responsables se sont-ils seulement d’ailleurs posé la question ?
L.M/APS
Cette violence routière avec une telle hécatombe est l’illustration parfaite de 2 éléments:
1.La démission voire l’indifférence des pouvoirs publics ,si tant est l’on peut les qualifier de tels,de tout ce qui touche à l’intégrité physique de l’algérien ;on peut mème dire que les dits « pouvoirs » ont un sentiment de mépris à l’égard de leurs compatriotes « sujets ».
2.L’état psychologique du citoyen « sujet » qui utilise la voiture comme exutoire a l’oppression dont il est l’objet ,et moyen d’expression de la violence refoulée qu l’habite en permanence.
Cette situation ira en s’aggravant ,malheureusement ,les causes qui en sont l’origine seront de plus en plus exacerbées.
Bonne analyse. Les « autorités » ne voient pas le citoyen comme un contribuable, parce qu’il n’en est pas un. Ce ne sont pas ses impôts qui financent le gouvernement. Il est plutôt vu comme une bouche à nourrir puisque tout l’argent du gouvernement provient de la rente. Et dans le crâne du citoyen l’idée s’est formée que dans ces conditions seuls les imbéciles ont un sens du devoir civique: Puisque ce gouvernement gouverne mal, eh bien moi j’obéirai mal aux lois et aux réglements.