Abdelmadjid Tebboune a nommé, mardi, Abdelhafid Bakhouche au poste de Directeur général (DG) des Douanes, en remplacement de Noureddine Khaldi, dont il a été mis fin aux fonctions.
Conseil ministériel en pleine semaine et limogeage du patron de la Douane dans la foulée. L’un ne va pas sans l’autre. Il y a manifestement de l’eau dans le gaz en haut lieu.
Faut-il voir dans la lettre rendue publique par Saïda Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), comme un avertissement à Tebboune qui tente de se rattraper après la multiplication de ses échecs ? Il faut rappeler que dans la nouvelle Algérie de Tebboune, on ne peut rendre public un document aussi comminatoire sans avoir les appuis assez solides. Saïda Neghza est une habituée du marigot algérienne et n’ignore rien des coulisses nauséabonds du pouvoir. Sa lettre qui montre la faillite économique des réformes opérées par Tebboune est un signal pour ce dernier.
Au-delà de la personne de Tebboune, une chose est certaine : la situation a atteint un niveau de gravité économique, politique et sociale particulièrement inquiétant.
L.M.