21 novembre 2024
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« L’Algérie de Tebboune » : de nouvelles arrestations et condamnations

Noureddine Tounsi
Le lanceur d’alerte Noureddine Tounsi risque 8 ans de prison

L’Algérie s’enfonce inexorablement dans la régression doublée d’une répression cynique de toute expression libre. Tous les jours, des Algériens sont embastillés, réduits au silence des prisons.

Plus aucun espace de liberté n’est toléré. Certains citoyens connus pour leur activisme pendant le Hirak sont surveillés continuellement. Cette semaine, les services de sécurité ont arrêtés des jeunes sous de fallacieux prétextes et la justice s’est employée à les condamner sur la base de chefs d’inculpation imaginaires.

Terrible sort que celui du lanceur d’alerte Noureddine Tounsi. Le parquet près du tribunal de Bir Mourad Raïs, Alger, a requis 8 ans de prison ferme à son encontre. Le verdict est attendu pour le 2 novembre prochain. Placé en détention préventive depuis février dernier, Noureddine Tounsi, a été transféré le 13 juin, en urgence, de la prison d’El Harrach à l’hôpital Mustapha Pacha à Alger suite à une grève de la faim entamée le 25 avril 2023, Noureddine Tounsi voulait protester contre sa détention arbitraire à la prison d’El Harrach d’Alger.

Hichem Ferkoul, Hakim Ait idir (dit Hakim Salembier) Djamel Bouzrib, ont été présentés aujourd’hui, 25 octobre, devant le procureur près le tribunal de Sidi M’hamed, Alger, puis devant le juge d’instruction. Ce dernier a ordonné leur placement sous mandat de dépôt, rapporte le Comité national pour la libération des détenus.

L’activiste Hichem Ferkoul a été arrêté le 23 octobre 2023 dans la soirée à Béjaïa. Surveillé, il était avec un groupe d’amis quand il a été arrêté par des agents en civil qui seraient venu d’Alger, nous apprend la même source

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Hichem a déjà été convoqué le 27 juin 2023 par la police judiciaire près de la sûreté d’Alger.

Quant l’activiste Djamel Bouzrib, c’est sa famille qui a lancé l’alerte de sa disparition, depuis le 19 octobre, le jour même de la marche de solidarité avec le peuple palestinien. Il a été aperçu la dernière fois à la place de l’Emir Abdelkader, à Alger. Sa famille l’a cherché partout, au niveau des commissariats et des hôpitaux, mais en vain. Il a dû être arrêté puis retenu dans un des commissariats d’Alger.

L’arbitraire ordinaire sévit comme le désespoir. Plus de 200 détenus d’opinion croupissent dans les prisons algériennes. Tous sont victimes de procès fallacieux et d’accusations inventées de toutes pièces.

Sofiane Ayache

2 Commentaires

  1. Tebboune lui-même est un Semghouni région amazighophone du sud-ouest algérien. Mais comme disait le Numide Jughurtha il y’a plus de 2000 ans « andha thoufidh Amazigh yetsrou inas dhegmas ithiouthen » (là où tu trouves un Amazigh qui pleure, dis-toi bien que c’est son frère qui l’a battu). Et Tebboune pour plaire à la secte islamo-bâathiste qui squatte l’Algérie, réprime les Amazighs et l’Amazighité. CQFD.

  2. Comment ? Des Algériens se font arrêtés en Algérie et emprisonnés en France ? Mais la prison de la Bastille n’existe plus depuis 1789 et puis en Algérie, ce ne sont pas les prisons qui manquent (plus de 130 établissements) : El-Harrach, El-Koudia, Koléa, Berrouaghia ou celle, même si elle est aujourd’hui fermée, Serkadji. Ce qui donnerait « enserkadjiés » au lieu d’embastillés.

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