L’armée israélienne progresse toujours ce 5 novembre dans la bande de Gaza, où une nouvelle frappe a fait des dizaines de morts dans un camp de réfugiés samedi soir selon le Hamas, malgré les appels au cessez-le-feu et le désespoir des civils palestiniens après 30 jours de guerre.
Plus de 45 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées dans un bombardement israélien contre le camp de réfugiés de Maghazi samedi soir, dans le centre de la bande de Gaza.
Les camps de réfugiés civils, les hôpitaux, les écoles, les ambulances, rien ni personne n’est épargné par l’armée israélienne qui bombarde sans arrêt Gaza depuis plusieurs semaines. L’enfer du ciel et l’enfer sur terre, telle est devenu la bande de Gaza pour les Palestiniens, piégés par l’histoire et la folie qui a gagné l’armée israélienne.
Une frappe aérienne israélienne sur une école gérée par l’ONU et abritant des personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, a tué 15 personnes et en a blessé des dizaines d’autres, a déclaré Mohammad Abu Selmeyah, directeur de l’hôpital Al-Shifa.
« Il y a 15 martyrs et le nombre devrait augmenter », a déclaré Abu Selmeyah, qui est également un fonctionnaire du ministère de la santé dans l’enclave dirigée par le Hamas.
L’armée israélienne a également confirmé avoir frappé une ambulance, affirmant avoir ciblé une cellule du Hamas, selon qui le bombardement a fait 15 morts.
La frappe vendredi contre l’ambulance, devant l’hôpital al-Chifa, a fait 15 morts et 60 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas, qui a affirmé que le véhicule faisait partie d’un convoi qui transportait «plusieurs blessés en route pour être hospitalisés en Egypte».
Avec Rfi/AFP