Wissam Sifouane et Attaf Mohand Said, en prison depuis deux ans et lourdement condamnés passent ce lundi devant le juge dans un procès en appel.
Ces deux militants de Bouira, accusés arbitrairement de terrorisme (article 87 bis), pour appartenance au Mouvement d’autodétermination de la Kabylie (MAK), vont devoir affronter leur procès en appel à
à la Cour de Ruisseau Alger.
Le 8 mai 2023, après 16 mois de détention provisoire, ils ont été jugés en première instance et condamnés à 7 ans de prison ferme pour
Mohand Said Attaf. Et la jeune étudiante Wissem Sifouane a été condamnée au cours du même procès à 3 ans de prison ferme.
Comment est-ce possible que ces deux jeunes puissent être des terroristes ? Comment un juge libre peut-il prononcer un jugement aussi inique et cautionner l’injustice ? On assiste à un terrible arbitraire d’un régime aveuglé dans sa volonté de punir lr peuple qui s’est levé pour réclamer un changement de régime.
Près de 200 détenus d’opinion croupissent en prison. Des milliers de citoyens, selon certaines ONGde défense des droits humains, sont sous le oup d’interdictions de quitter le territoire national. Les interpellations de citoyens pour de simples opinions exprimées essentiellement sur les réseaux sociaux. Les arrestations arbitraires, la pression judiciaire et les diverses interdictions d’expression ne sont pas pour renforcer la stabilité du pays. Encore moins pour rendre quelque fierté pour les Algériens.
L. M.