26 novembre 2024
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Être soi-même ?

Dépression
Image par Kleiton Santos de Pixabay

J’ai toujours entendu que la nation est « Une et Indivisible », unie par la religion et souder par l’histoire. Cette chansonnette qui fredonne quelque part dans ma tête, et qu’en fait partie, désormais, de mon histoire devient un mythe, à force de la répéter.

Elle est devenue comme un postulat nationaliste. Une source inépuisable du nationalisme, qui justifie les dérives, les fantasmes, les mérites et les obstacles. Les ennemis se sont désormais multipliés à leurs yeux au point que « soi-même » est devenu une menace à la sécurité d’une nation ! Comment soi-même peut-il devenir une menace à lui-même ?   Par son ignorance, sa cupidité ou par sa lucidité ?

Une gérontocratie accule la jeunesse au désespoir

Depuis la nuit du temps, nous étions souvent l’appendice de l’autre, comme civilisation ou comme religion, néanmoins, nous avons réussi à sauvegarder « une âme culturelle », qui est la nôtre, c’est-à-dire, cette culture d’être soi-même.

Aujourd’hui, nous vivons une période cruciale sur le plan culturel. Des nouvelles normes culturelles sont en émergence, qui effacent progressivement les nôtres et les réduisent aux folklores. Que devrions-nous faire devant ce spectre monstrueux qui trébuche nos entrailles, perturbes nos consciences et métamorphose nos comportements ?

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Aujourd’hui, nous avons baissé les bras, non pas par manque de bravoure mais par lassitude et découragement, notre pire ennemie c’est d’abord notre échec. Cet échec n’est pas l’absence d’un combat, mais l’absence d’une écoute et d’un débat, d’un respect de l’opinion de l’autre. On peut aimer sans haire, on peut comprendre sans exclure, on peut s’unir en étant plusieurs et non pas uniquement en étant « Un ».

La fabrication du désespoir (II)

Ce que nous avons reproduit c’est cette capacité de se haïr soi-même par trahison ou par cupidité d’être « quelqu’un », qui est souvent l’appendice de la culture de l’autre ou de son idéologie. Nous pouvons empreinte à l’autre le meilleur de lui pour enrichir soi-même et non pas pour le dénigrer et l’ignorer.

Aujourd’hui, lorsque je suis avec moi-même je m’interroge sur cet échec éternel de nous-même, en quoi suis-je responsable ? Que dois-je faire ? A qui dois-je le dire ?

 Y. H.

1 COMMENTAIRE

  1. et prettendent meme avoir plus de niff que les autres !!! Pour des gens qui se mettent en robe nuit pour baisser la tete et lever le luc en l’air… quelle honte !

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