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vendredi, 7 novembre 2025
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A Kameleddine Fekhar : en nous, ton combat continuera

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A Kameleddine Fekhar : en nous, ton combat continuera

Être ou ne pas être dans une dictature où l’ombre d’une vie ne vaut rien devant l’ogre qui sévit dans les geôles d’Alger. Kameleddine Fekhar y a laissé sa vie et avant lui tant d’autres épris de justice et de liberté.

Suis-je en train de rêver, ou peut-être de somatiser sur le fait que l’on a plus le droit de voler des vies alors que le pays est à l’orée d’une nouvelle ère que l’on veut féconder ?

Kameleddine est mort pour ses idées, par les mains assassines d’un pouvoir qui n’a jamais été aussi délétère et aussi criminel que ces temps-ci, et où le réveil de tout un peuple lui renvoie, en pleine figure, toutes ses contre-vérités.

Kameleddine est mort dans les geôles de Gaïd Salah et de ceux qui étaient là avant lui. Ils l’on vidé de son sang et de sa vie, avant qu’ils ne le laissent croupir dans le fin fond macabre de leur prison, sous les cris de justice et de liberté qu’il n’a jamais cessé de revendiquer.

Kameleddine est partie, mais son âme vivra en chacun de nous, brillera comme un miroir qui hantera leurs nuits et les poursuivra partout où ils iront se cacher pour que d’autres meurent sous l’arbitraire de leurs geôliers.

Kamel Eddine est mort, mais son âme de révolutionnaire, celle qui ne se vend pas sur les étals de la contre histoire et de la servitude à un régime criminel, continuera à vivre en chacun de nous. Hugo disait que ceux qui vivent, sont ceux qui luttent. Alors, en nous, ta lutte continuera et avec ton combat, la nouvelle république triomphera.  

 

Auteur
Mohand Ouabdelkader

 




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