7.9 C
Alger
Accueil360°A Tiaret, excédés, les habitants de la cité Zabala bloquent la route

A Tiaret, excédés, les habitants de la cité Zabala bloquent la route

Date :

Dans la même catégorie

Tebboune gracie Mohamed Amine Belghit

Abdelmadjid Tebboune a signé, ce lundi, un décret présidentiel...

Christophe Gleizes : ses avocats déposent un pourvoi en cassation

Les avocats du journaliste français, Christophe Gleizes, condamné à...

Transport maritime France–Algérie : l’incident de Sète révèle une crise persistante

L’immobilisation d’un navire de la compagnie italienne GNV au...

Criminalisation de la colonisation française : le Parlement affine les derniers réglages

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali,...
spot_imgspot_img
- Advertisement -
Mouvement social

A Tiaret, excédés, les habitants de la cité Zabala bloquent la route

Quand les autorités font la sourde oreille aux cris de détresse de la population, les citoyens se soulèvent et envahissent les rues pour exprimer leur mal-vivre et ras-le-bol et c´est la seule façon qui semble actuellement valable dans notre pays pour attirer l’attention des responsables sur la misère et les problèmes que vivent les habitants des quartiers populaires.
 

En effet, c´est ce qui s’est passé hier après-midi dans les hauteurs de la ville de Tiaret, où, suite aux fréquents court-circuits d’électricité dans ce « bidonville en étages », un appartement qui appartient à un couple aux besoins spécifiques (sourds-muets), a été ravagé par une incendie. Heureusement que les propriétaires étaient absents et le pire a été évité. Il semble qu’un court-circuit soit à l’origine du sinistre.

Les éléments de la protection civile étaient les premiers sur place et ont pu maîtriser l’incendie.

Cet incident a été la goutte qui a fait déborder le vase et a poussé les habitants de ce quartier à bloquer des routes qui mènent à la cité Lombar, à l´aide de troncs d´arbres, de pierres et de pneus enflammés.

Des femmes et des hommes crient à tue-tête leur ras le bol. « Nous en avons marre d’attendre des promesses sans cesse non tenues, notre patience a des limites et nous sommes nombreux à se demander pourquoi le wali de Tiaret tarde à nous reloger comme il nous a promis à plusieurs reprises, il nous a promis que nous serions relogés avant 2018 dans le cadre de  résorption de l’habitat précaire RHP mais malheureusement ses promesses n’ont pas été honorés », s’insurge un père de famille rencontré sur les lieux de la protestation.

Effectivement, ce quartier précaire par excellence est complètement délaissé, les ordures stagnent partout, les routes sont défoncées, les câbles électriques aériens dénudés, les jeunes sont livrés à eux-mêmes, où la délinquance bat son plein. 

La population est fatiguée des promesses des responsables. Certains des responsables des protestataires ont menacé de radicaliser leur mouvement. Ils évoquent des mesures qui s’imposent dans le cas où les réponses ne seraient pas satisfaisantes.
 

Auteur
K. O.

 




Dans la même catégorie

Tebboune gracie Mohamed Amine Belghit

Abdelmadjid Tebboune a signé, ce lundi, un décret présidentiel...

Christophe Gleizes : ses avocats déposent un pourvoi en cassation

Les avocats du journaliste français, Christophe Gleizes, condamné à...

Transport maritime France–Algérie : l’incident de Sète révèle une crise persistante

L’immobilisation d’un navire de la compagnie italienne GNV au...

Criminalisation de la colonisation française : le Parlement affine les derniers réglages

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali,...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici