Abdel Raouf Dafri a un parcours qui fascine, atypique, hors des sentiers battus, de l’ombre à la lumière, quand le talent est là, rien ne peut l’arrêter, il est comme cette lumière du soleil d’Afrique qui illumine tant d’espoirs, dont l’éclat est recherché par tous les peintres et les créateurs de génie.

Ce fils d’immigré algérien a su s’imposer par son talent et son génie. Il est l’un des meilleurs scénaristes actuels, il s’est distingué sur la scène artistique par son originalité et sa vision juste, écartant les clichés et autres stéréotypes en jetant les œillères qui maintiennent les illusions et les indifférences, pour arracher à la nuit la clarté, pour faire jaillir la réalité avec sa profusion de couleurs pour rendre au monde sa dimension, sa beauté, sa richesse, dans la diversité et les différences.

Ce scénariste et réalisateur français d’origine algérienne, de cinéma et de télévision, a passé son enfance à Wattignies, une banlieue de Lille. Cet autodidacte s’est construit à la sueur de la passion, sans jamais baisser les bras, pour atteindre son rêve, il demeure un exemple pour les jeunes générations de tous les horizons. 

Abdel Raouf Dafri a montré que par le travail et la volonté on peut y arriver, passant de la petite porte à la grande porte, faisant fi des préjugés, non sans efforts mais avec la sueur, la force de l’esprit et la générosité du cœur. 

Il partage en 2010, le César du meilleur scénario original avec Jacques Audiard, Thomas Bidegain et Nicolas Peufaillit, pour Un prophète.

Abdel Raouf Dafri est nommé en 2012 au grade de chevalier des Arts et des Lettres, par le ministre de la culture, Frédéric Mitterrand. Il remporte un, International Emmy Award dans la catégorie Drama Series, série dramatique, pour le scénario de Braquo2.
Pour la télévision, il a créé La Commune, il est le scénariste de Braquo, saison 2, 3 et 4, et Alger confidentiel.

Il a écrit quatre scénarios de films pour le cinéma, Gibraltar de Julien Leclercq, Mesrine, L’Instinct De Mort et Mesrine, L’Ennemi Public No 1, de Jean-François Richet et Un Prophète de Jacques Audiard. Il a également écrit et réalisé un film dramatique, Qu’un sang impur, sur la guerre d’Algérie.

Le succès du film Un prophète, ce chef d’œuvre absolu, a révélé l’excellent acteur Tahar Rahim d’origine algérienne, qui reçoit en 2010, le César du meilleur acteur pour le film Un prophète, Tahar Rahim dont la carrière a pris une dimension internationale qui s’est récemment distingué dans Monsieur Aznavour, un film réalisé par Mehdi Idir d’origine algérienne et Grand Corps Malade. 

C’est ainsi que le talent révèle d’autres talents. Abdel Raouf Dafri ne cesse de se renouveler apportant à chaque fois un nouveau souffle, par une création artistique ancrée dans le moment, et dans le réel, révélant tel un tableau des couleurs cachées qui attendaient d’être révélées pour redonner ces lettres de noblesse au septième art.

Le Matin d’Algérie : Homme de radio, journaliste, cinéaste, qui est Abdel Raouf Dafri ?

Abdel Raouf Dafri : Je suis avant tout le fils aîné de Beya Lazli, née en Algérie, dans les années trente, et qui a grandi au 250 cité Didouche Mourad à Annaba. C’est dans la maison de ses parents et ses sœurs que je me rendais chaque année (entre 6 et 14 ans) durant les vacances d’été pendant deux mois. 

Ma mère est celle, grâce à qui je suis là où je suis aujourd’hui. Bien sûr, je ne suis pas aussi vertueux et honorable qu’elle parce que la vie vous oblige à ne pas être totalement naïf et trop gentil. Pour mordre dans le gâteau de ses ambitions et surtout pour survivre dans des quartiers compliqués, il faut parfois montrer les dents… 

Je dirais, sans faire d’auto-analyse, que j’ai beaucoup de défauts, quelques qualités et pas mal de principes. Je suis loyal, franc et attaché à des valeurs humanistes sans être dupe des monstres, qui ont pourtant une face humaine, et qu’il m’est arrivé de rencontrer. Je suis aussi empreint d’un grand respect pour celles et ceux qui prennent soin de leur mère, leur compagne et leurs enfants. 

Si on n’a pas cette ligne de conduite à l’égard des siens, à mes yeux on est forcément un porc ou une truie. 

Sans être croyant, il y a une très belle phrase dans le Coran au sujet des mères qui dit : « Le paradis est aux pieds des mères. » Sans vouloir paraphraser au risque de blasphémer, j’ajouterai que : « Le cœur des mères est LE paradis ».  

Le Matin d’Algérie : Vous dépoussiérez, vous donnez un nouveau souffle au cinéma français, qu’en pensez-vous ?

Abdel Raouf Dafri : Je ne sais pas si je « dépoussière » ou si je donne « un souffle nouveau » au cinéma français, mais il est clair que les histoires que je choisis d’écrire n’ont pas grand-chose à voir avec le landernau classique des films français. 

J’ai surtout un regard très différent sur le monde et les humains qui le peuplent. Cela doit venir de mon parcours social (apprenti ouvrier à l’âge de 16 ans dans une usine, zéro diplôme et petits boulots qui ne mènent nulle part) ainsi que de mon auto-éducation culturelle, par les livres, la télévision et le cinéma. 

Quand vous avez tété le biberon de la rue et celui d’une vie dans la cave sociétale de la France d’en bas, vous avez forcément une vision moins angélique du monde et plutôt acérée de ce qu’on appelle l’adversité. Et comme le disait un vieil ami (paix à son âme) : « Dans courage, il y a le mot rage ! »

Quant au cinéma français, même s’il engrange des succès en salles, il ne faut pas s’y tromper. Hormis quelques rares vrais films de cinéma, tout le reste est un ramassis de choses fabriquées et conceptualisées qui ne trouvent leur source dans aucun désir de création voire d’innovation. 

C’est triste, mais c’est ainsi ! Heureusement, le temps qui passe efface ses indignités filmées, comme la pluie nettoie les trottoirs. Seul le temps est juge suprême de la grandeur d’une œuvre, qu’elle soit littéraire, cinématographique, musicale ou autre…


Le Matin d’Algérie : Le cinéma français n’est pas représentatif du peuple avec ses couleurs, contrairement au cinéma américain, que se passe-t-il au pays des lumières ? 

Abdel Raouf Dafri : Détrompez-vous ! Le cinéma français d’aujourd’hui est très représentatif des citoyens (noirs, arabes, juifs, etc…) de France. Il est clair que je suis arrivé dans ce métier à une époque où l’on ne voyait pas sur les écrans beaucoup de personnages basanés et Français, assez consistants pour prendre leur destin en mains. Et ce, sans avoir besoin d’un Patrick, René, Julien ou Alexandre (sourire) pour leur indiquer la route à suivre. 

Ce genre de narratif aux relents paternalistes et néo-colonialistes n’existe plus actuellement. Et c’est une bonne chose, même si on ne peut pas se contenter de ça… 

Ce que j’aime et ambitionne à travers le medium cinéma, c’est de raconter mon pays, la France, à travers les pans les plus sombres de son Histoire (la conquête coloniale, la guerre d’Algérie, la Françafrique, l’assassinat de Robert Boulin, etc…) que l’on met sous silence avec des conséquences tragiques pour l’unité entre citoyens, tous Français mais dont la plupart ont des parents venus d’horizons Africains et Nord Africains. 

Pour moi, la France a une Histoire grandiose mais aussi très sombre. Et ne raconter que la partie lumineuse en éludant les crimes, est une erreur qui génère de l’incompréhension et peut donner à certains, je pense aux enfants d’immigrés, l’impression qu’on les méprise. Sentiment qui génère une colère sourde et gare au jour maudit où elle explosera.

La France n’a pas d’autre choix que de reconnaître cette part violente de son Histoire !! Et sans pour autant avoir besoin de s’en excuser, simplement d’en parler afin de pouvoir avancer, tous ensemble. 

Au sortir de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne a fait son mea-maxima-culpa en travaillant sur le nazisme et Hitler, en éduquant ses citoyens jusque dans les écoles et les manuels scolaires pour que les jeunes générations ne reproduisent pas les erreurs et horreurs du passé… 

La France, pays que je chéris, devrait faire le même travail éducatif sur son passé colonial. C’est un vœu pieux que je lance, avec la conscience qu’il ne s’exaucera qu’avec une franche volonté politique.

Le Matin d’Algérie : Des réussites issus de l’immigration sont rares, souvent étouffées, vous avez su dépasser les obstacles, d’où tenez-vous cette incroyable énergie ? 

Abdel Raouf Dafri : Le monde du cinéma français est certes un milieu assez fermé, mais c’est le seul espace de travail en France (et des jobs dans d’autres secteurs d’activité, j’en ai eu un paquet) ou le racisme n’existe PAS DU TOUT !! Les professionnels (acteurs, actrices, scénaristes, réalisateurs, techniciens, producteurs, etc…) sont des gens profondément bienveillants et curieux des autres. 

Certaines et certains peuvent être très cons, mais racistes ? Jamais de la vie ! Le racisme dans les métiers artistiques est une hérésie. Si le cinéma français était raciste, je n’aurais jamais pu écrire « La Commune » (ma première série sur Canal Plus) ou « Un Prophète » de Jacques Audiard

D’ailleurs, j’ai récemment terminé avec Nicolas Peufaillit, mon frère de cœur et de labeur, la saison 1 de la série « Un Prophète » dont le premier rôle est tenu par un inconnu doué d’un immense talent, Mamadou Sidibé. Et je précise que Mamadou n’avait jamais joué quelque rôle que ce soit quand il a passé le casting et qu’il a décroché le rôle de Malik El Djebenna. On peut dire que Mamadou a décroché, dans tous les sens, son tout premier rôle en tant que jeune acteur.

Quant à mon « incroyable énergie », je la puise à la source du syndrome de survie sociale et d’orgueil personnel. Dans le film « Rocky », Sylvester Stallone a la chance de pouvoir se retrouver sur le ring face à Apollo Creed, le champion du monde des poids lourds. 

Rocky est bien conscient de n’être qu’un boxeur de seconde zone, un gaucher, une « fausse patte », l’éternel exclu du « rêve américain ». De plus, il voit que tout le monde se moque de lui. Dans ce match d’exhibition, il n’est que le bouffon dont tout le monde va se gausser. 

À un moment, il a un échange avec Adrian, ce grand amour qu’il rencontre enfin, et il lui dit : « Je sais bien que tout le monde me voit perdant. Même moi, je sais que j’ai aucune chance de gagner face au champion. Mais si à la fin des 45 minutes réglementaires du combat, je suis encore debout, ça prouvera que je vaux mieux que le tocard que tout le monde croit que je suis. » 

Croyez-moi, entendre ça m’a bouleversé et motivé, à l’époque où je n’étais « rien qu’un p’tit gars de quartier sans horizon particulièrement brillant. » Et l’autre grande leçon du film est que si vous avez la chance de concrétiser un rêve, même si vous venez du plus bas échelon de la société, accomplissez ce rêve sans désir malsain de revanche ou d’écraser en retour celles et ceux qui vont ont méprisé quand vous n’étiez « rien ». Si vous devez prouver quelque chose en vous accomplissant, c’est à vous et rien qu’à vous.

Le Matin d’Algérie : Vous êtes un exemple pour les jeunes générations issus de l’immigration, vous avez tracé un sillon, qu’en est-il des barrières et autres murs qui se dressent encore çà et là ?

Abdel Raouf Dafri : Je ne sais pas si je suis un exemple pour les jeunes issus de l’immigration et si c’est le cas j’en suis ravi et honoré. Toutefois, je m’efforce d’être chaque jour exemplaire et digne. Je signale quand même qu’il y a beaucoup de jeunes Françaises et Français issus de l’immigration qui sont encore plus exemplaires que moi. 

Et nous avons même une jeune Algérienne, Melissa Saichi, arrivée en France à l’âge de 16 ans et qui a été distinguée pour ses recherches sur la détection précoce des formes les plus agressives du cancer du sein. Voilà quelqu’un qui mérite la plus grande des admirations…

Bien sûr qu’il existe encore des barrières en France, notamment dans mon secteur d’activités, particulièrement sur le choix de certains sujets que les diffuseurs refusent d’aborder parce qu’ils pensent que ça va générer de la polémique et nuire au succès commercial du film ou de la série. La guerre d’Algérie et les crimes commis par le colonisateur français depuis 1830 sont des sujets encore tabous !!

Le Matin d’Algérie : Qu’un Sang impur, est votre film le plus personnel, sur la guerre d’Algérie, c’est un film courageux, un retour vers vos racines, comprendre et mieux voir, même en bousculant l’histoire, est-ce important pour vous ?

Abdel Raouf Dafri : Oui ! « Qu’un sang impur » est mon premier film et il m’est très personnel car je tenais à aborder (aussitôt que j’en aurais l’opportunité) le conflit de la guerre d’Algérie. J’ai choisi l’année 1960 qui est la période de cette guerre au cours de laquelle la barbarie dans les affrontements a atteint un point de non-retour dans les deux camps.  

Avec ce film, je voulais toucher autant aux contradictions des Algériens qui se battaient pour la Libération de leur peuple du joug colonial qu’à celles des Français qui prétendaient combattre la barbarie alors qu’ils n’avaient rien à faire dans ce pays. « Algérie française » qu’ils clamaient pour justifier une occupation violente à l’égard des populations. 

Je voulais montrer que dans chaque camp, la noblesse de la cause et la plus débridée des violences cohabitaient dans le cœur des combattants de chaque camp. 

Je voulais bousculer l’Histoire afin de donner à mieux voir et je l’espère pour chacun, mieux comprendre.

Même si le film a été empêché par les exploitants de salles qui l’ont refusé au motif que mon film allait attirer dans leurs salles « une clientèle dont on n’a pas besoin. » 

Je salue toutefois les 42 exploitants qui ont accueilli mon film et je préviens tous les autres que je n’en ai pas fini avec ce sujet qui reste encore aujourd’hui, tabou et inquiétant.

Le Matin d’Algérie : L’Algérie ce grand pays, la porte de l’Afrique, le plus grand pays d’Afrique, peine à se démocratiser, le septième art peine à se développer, pourtant il aiderait à l’émancipation de la société, qu’en pensez-vous ?

Abdel Raouf Dafri : L’Algérie est un grand pays et pas seulement par sa superficie, mais aussi par la beauté et la majesté de ses paysages. Quand on les voit, on comprend pourquoi le colonisateur français ne voulait plus repartir (rire). 

Je suis le premier attristé de voir que ce grand pays ne bénéficie toujours pas d’une pluralité de partis lors des élections à la plus haute fonction, celle de la présidence. 

Je me souviens que j’étais en Algérie lors des élections qui ont permis à Chadli Bendjedid de devenir Président. Je me souviens aussi que les Algériens avaient en mains deux billets pour voter. Un sur lequel il était noté « Oui pour Chadli » et l’autre : « Non pour Chadli » (rire).

À l’époque, il a été affirmé que Chadli Bendjedid avait gagné avec plus de 80% des voix. Et pour sa réélection, le résultat fut un plébiscite avec plus de 93% de « OUI ». 

Avec le recul, la magouille est tellement grossière qu’on ne peut qu’en rire et en pleurer. Pourtant, malgré ce déni de démocratie, les Algériens aiment leur pays à la folie. Bien plus que les Français qui vivent pourtant dans une démocratie où la parole critique est libre, ainsi que le droit de manifester et même, de gifler le président Macron et de ne prendre que du sursis sans incarcération. 

Quant au cinéma Algérien, je ne sais pas quelle est sa situation, mais ce serait dommage qu’il disparaisse ou s’éteigne à petit feu. L’Algérie est un pays suffisamment riche pour investir dans le medium audiovisuel qui lui permettrait de raconter son Histoire. Je rappelle quand même que le film de Gillo Pontecorvo, « La bataille d’Alger » est un film Algero-Italien qui est considéré à juste titre comme un chef d’œuvre et sûrement le meilleur film consacré à un épisode très violent de la guerre d’Indépendance. 

Je caresse d’ailleurs le rêve de faire un jour un film sur l’Émir Abdelkader afin de montrer la grandeur et l’humanité du plus glorieux et charismatique des Algériens face à la barbarie coloniale. De plus, j’aimerais que ce soit une production Algero-Française. Vous imaginez le message symbolique que ça pourrait envoyer des deux côtés de la Méditerranée ?

Le Matin d’Algérie : C’est la passion qui vous anime, comment est-elle née en vous ?

Abdel Raouf Dafri : Il n’y a que la passion qui m’anime, et pas seulement pour mon métier. Quand je donne ma confiance et ma loyauté, c’est en totale sincérité. Je peux être naïf, mais jamais totalement aveugle. 

Je sais que la main qui la veille, vous flatte gentiment l’épaule peut aussi être celle qui vous poignardera dans le dos le lendemain. 

Cet esprit de feu et de passion me vient de ma mère qui s’est battue sans relâche, tous les jours de sa vie, pour que ses sept enfants ne manquent jamais de rien. 

À 91 ans, elle est toujours de ce monde et je m’en réjouis chaque jour tout en me demandant comment j’encaisserai son départ définitif le jour où il se produira. Et le plus tard sera le mieux… 

Le Matin d’Algérie : Quelles sont les personnalités du septième art qui vous influencent ?

Abdel Raouf Dafri : Deux personnes dans le milieu du cinéma français m’ont permis de gagner ma vie et surtout de progresser dans mon écriture. Deux producteurs : Marco Cherqui (producteur du film et de la série « Un Prophète ») et Claude Chelli (producteur de la série « Braquo » et avec qui j’ai récemment signé pour un autre projet). Avec Marco, j’ai gagné un César ! 

Avec Claude, nous avons gagné un International Emmy Award pour « Braquo saison 2 ». Et pour couronner le tout, nous sommes devenus amis… De vrais amis !

Quant aux GRANDS artistes dont le travail a une réelle influence sur moi, ils sont principalement américains (Clint Eastwood, Stanley Kubrick, Sam Peckinpah, John Ford, Norman Jewison, Martin Scorsese, Francis Ford Coppola…), Italiens (Sergio Leone, Dino Risi, Nino Manfredi, Federico Fellini…) et Anglais (John Boorman, David Lean, Michael Powell…) Dans tous les cas cités entre parenthèses, la liste est loin d’être exhaustive.

Le Matin d’Algérie : Avez-vous des projets en cours ou à venir ?

Abdel Raouf Dafri : Bien sûr ! La série « Un Prophète » est en cours de post-production et sera diffusée sur Canal Plus, au plus tôt dans le dernier trimestre de 2025, au plus tard début 2026. 

Je développe avec Claude Chelli, l’adaptation de « La porte du vent », un livre écrit par un grand policier français, Jean-Marc Souvira, et qui raconte l’affrontement à Paris, de nos jours, entre les mafias juives et chinoise. 

Et je me lance aussi dans l’écriture d’un roman pour une maison d’édition française que j’aime beaucoup. Ce sera un polar aussi violent qu’émouvant et surtout l’occasion de découvrir si je suis aussi bon écrivain que scénariste…

Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?

Abdel Raouf Dafri : Pour votre dernière question, le mot le plus approprié me semble être : « Merci »

Entretien réalisé par Brahim Saci

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici