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dimanche 19 octobre 2025
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Abdelaziz Belkhadem : «Coucou, me revoilou !»

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« Si quelqu’un est compétent, pourquoi l’empêcher de se représenter au poste suprême ?». C’est par cette formule expéditive qu’Abdelaziz Belkhadem vient de sortir de sa tanière pour commencer le brossage habituel et se faire remarquer par ses pairs pour défendre l’idée d’un troisième mandat pour Tebboune.

Même si elle vient de ce dinosaure du FLN qui a fait voter le code de l’infamie proposition était attendue. Elle n’est certainement pas anodine. Souvent ce genre de propositions ne vient jamais directement du premier concerné, elles sont suscitées avant d’être imposées. Il est toutefois à parier que dans le viseur du barbFLN, Belkhadem (80 ans au compteur), rien de moins que la présidence du conseil constitutionnel pour bientôt.

Sans blague ! Que deviendrait le pouvoir sans la réserve de génies que constituent les caciques du FLN ? Le cas de Belkhadem représente l’étalon même de la serpillière au service de l’État. Notre premier « estampillé » officiel avait été banni par Bouteflika en août 2014 en le faisant chuter de son trône de ministre d’État, pour des raisons encore floues et que l’ancien président avait habillé de subterfuges aux relents de haute trahison, sans fournir la moindre preuve ni explication, évidemment.

Le 26 août 2014, Bouteflika met fin par décret aux fonctions de Belkhadem en qualité de ministre d’État, conseiller spécial à la présidence de la République ainsi qu’à toutes ses activités en relation avec l’ensemble des structures de l’État. Il est également exclu du FLN. Il faut avoir été mêlé à des histoires d’espionnage pour recevoir autant de disgrâce par un simple décret présidentiel.

La carrière de Belkhadem est remarquable à maints égards, tant ce pur produit du système islamo-baathiste aura traversé les arcanes du pouvoir depuis l’âge de 26 ans. En effet, c’est en 1972 qu’il est sollicité par Boumediene pour occuper divers postes successifs, dont ceux de député, de président de l’Assemblée et de Premier ministre. Qui dit mieux ?

Le retour de ce fidèle du FLN qui n’avait jamais caché ses positions islamistes, osant aller à l’encontre de l’armée en 1991-1992, démontre que la boussole en haut lieu est irréversiblement coincée et irrémédiablement tournée vers la Mecque.

À noter qu’en termes d’âge, Abdelmadjid Tebboune est né une dizaine de jours après Belkhadem. C’est dire que notre chef de l’Etat semble décidé à donner un bon coup de jeune aux acteurs politiques au sommet.

D’ailleurs, à y regarder de près, notre « estampillé » mérite honneurs et réhabilitation. En pleine effervescence du mouvement Barakat, n’avait-il pas appelé au respect de la liberté de manifester contre le 4e mandat et pour le boycott des élections présidentielles du 17 avril 2014, s’opposant ainsi de plein front à son mentor Bouteflika ? Un hirakiste avant l’heure, en somme.

Allez circulons, il n’y a rien à voir ! Laissons nos octogénaires nous mener à ce bon port qu’ils sont les seuls à connaître. 63 ans après 1962, la platitude politique occupe le terrain et nous nargue de ces vieux malotrus inassouvis.

Kacem Madani

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1 COMMENTAIRE

  1. L’ennemi intérieur régne sur El mouradia et sur les Tagarins. Comment s’étonner que les ennemis de la nation fasse appel à un célèbre ennemi de la nation. Le fils de Leila Aslaoui risque d’être arrêté dans le cadre de l’affaire de la mafia des cigarettes. La Présidence du conseil constitutionnel risque d’être vacante. Je le redis : il n’y a rien à attendre de cette mafia et de ces ennemis de la nation. Il faut se préparer à resister, il faut organiser la resistance et préparer soigneusement une véritable insurrection.

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