Le pôle pénal financier et économique près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger), a condamné, lundi, l’ex-Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said (73 ans) à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA.
Sidi Said et trois de ses fils sont poursuivis pour corruption, trafic d’influence et blanchiment d’argent.
Le tribunal a condamné, dans la même affaire, Ramine Sidi Said à une peine de 12 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA et conforté le mandat d’arrêt international émis à son encontre, alors que son frère Hanafi Sidi Said a écopé de la même amende et de 5 ans de prison ferme. La même amende a été infligée à son frère Djamil Sidi Saïd qui a écopé de 3 ans de prison ferme.
L’accusé Sahnoun Mohamed Ghilas a été condamné à une peine de 3 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions DA, tandis que l’ancien directeur général de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d’Hussein Dey, Rehaimia Mohamed a écopé d’un (1) de prison ferme assorti d’une amende de 200.000 DA.
L’ancien directeur général de Mobilis, Chouader Ahmed a été condamné à deux (2) ans de prison ferme, alors que le président du conseil d’administration de la Mutuelle des travailleurs des industries pétrolières, Abderrazak Hasbellaoui a été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis assorti d’une amende de 100.000 DA. Le reste des accusés ont été acquittés.
Le pôle financier et économique a prononcé un jugement portant confiscation de tous les biens et revenus saisis dans le cadre de cette affaire.
Radio Algérie