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Abdelmadjid Sidi Saïd derrière les barreaux d’El Harrach

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Sidi Saïd

Abdelmadjid Sidi Saïd, ancien secrétaire général de l’UGTA, a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed à Alger, rapportent plusieurs médias.

Sidi Saïd (73 ans) est rattrapé par des affaires de corruption dans lesquelles il aurait trompé durant sa longue carrière à la tête du syndicat-soutien du pouvoir, l’UGTA. Il a été incarcéré à la prison d’El Harrach après avoir été entendu dans des affaires de corruption.

Abdelmadjid Sidi Saïd a été entendu hier jeudi par le juge d’instruction en compagnie de ses deux enfants puis placé sous mandat de dépôt.

Il avait dirigé l’UGTA pendant plus de deux décennies (de 1997 à 2019). Comme beaucoup d’hiérarques du système, autant dire qu’il a traversé plusieurs mandats avec un statut d’intouchable de la république.

Faisant partie des plus fidèles soutiens de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, comme au demeurant l’actuel chef de l’Etat, Sidi Saïd a dû quitter son poste en juin 2019, quelques semaines après la démission forcée de Bouteflika sous la pression du Hirak populaire et d’une partie de l’armée, à sa tête Ahmed Gaïd Salah.

Comme quoi tout peut peut arriver. Sidi Said a fait partie des laudateurs et proches soutiens de Liamine Zeroual puis de Bouteflika.

Il retrouve d’ailleurs en prison une partie des ministres, walis, hommes d’affaires et officiers supérieurs qui ont fait partie de ceux qui ont contribuer au maintien de Bouteflika 20 ans au pouvoir.

L.M.

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9 Commentaires

  1. Je ne comprends pas toutes ces arrestations parmi les personnalités du pouvoir.
    Qui décide pour arrêter telle personne ou une autre et pourquoi maintenant.
    Un corrompu ne peut pas arrêter un autre corrompu.
    Ils se connaissent tous et ils ont mangé tous dans le même mangeoire.
    Pourquoi toutes ces arrestations?
    Ou est la valeur ajoutée pour le peuple.
    Ça change quoi.
    Je vois une guerre des clans sans fin pour occuper le petit peuple en attendant le pays patauge dans une grande crise politique et économique.
    Par ailleurs aucune proposition ni perspective de sortie de crise.
    C’est pathétique.

  2. Ce n’est pas une crise, mais une impasse. Et on ne sort d’une l’impasse que par une révolution copernicienne! Ar ttarwi ar t qaɛd!

  3. je me souviens d’avoir entendu ce triste sire insulter la mère des travailleurs qui n’étaient pas d’accord avec ses décisions anti-travailleurs et le voir s’accoquiner et s’exhiber avec les « oligarques mafieux algériens! » ce n’est que justice à la mémoire de tous ceux qui ont souffert de leur ignoble Hogra!

  4. c’est une supercherie de la part du pouvoir en place lui même à tremper dans la corruption ;ils ont tous mangés dans la même gamelle . Il faut qu’ils trouvent une personne détestable pour apaiser l’opinion ; c’est du pareille au même. Ils vont négocier avec lui pour qui leur rendent une partie du butin . Haddad s’il paie ,il sera libre demain . Ouyahia c’est pareille . Et je vais vous faire une confidence ;pour Ouyahia il-y-a eu négociation avec son fils qui est en Espagne sidi .Said à profité du systéme Boutef . Il èté le caniche de Said ; comme Haddad . Cette argent récupèré ne vas pas dans les caisse de l’état « s’il-y-a état  » . L’argent sale continu à être sale : la valise diplomatique fait son travail . Azul et Salam

  5. Je suis ahuri et perplexe. On fait comme si l’Algérie n’est pas sous la coupe de dictateurs depuis le 5 juillet 1962. On fait comme si Boumedienne n’a pas pris le pouvoir par la force en juin 1965. On fait comme si la démocratie n’a jamais existé en Algérie. On fait comme si de grands révolutionnaires à l’image de Krim Belkacem, Mohamed Khider, Mohamed Boudiaf…etc, n’ont pas été assassinés par les actuels prédateurs et leurs héritiers. On fait comme si pendant les années noires, des dizaines de milliers d’Algériens n’ont pas été assassinés par d’autres Algériens. On fait comme si la nomenklatura et celle qui lui a succédé depuis décembre 2019, n’a pas pillé le Trésor Public et ne continue pas à s’enrichir sur le dos du contribuable algérien, avec des avantages pécuniaires exorbitants. On fait comme si et si… On pourrait écrire un livre de plusieurs centaines de pages sur les errements néfastes, depuis l’indépendance, de cette faune insatiable et corrompue qui infeste tous les rouages de l’Etat algérien.

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