Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderazak Mokri, a été empêché de partir à l’étranger, au niveau de l’aéroport d’Alger. Encore un client du pouvoir qui découvre l’arbitraire qui ronge la société. Bienvenue en Algérie réelle !
L’islamiste a découvert l’arbitraire du système Tebboune. C’est lui-même qui l’annonce. Il a été empêché mardi dernier, par la police des frontières, de quitter le pays pour un voyage à l’étranger.
Le chef du MSP explique que les policiers lui ont dit, en off, que c’est à cause de la question palestinienne ! A peine croyable ! En quoi l’interdiction de quitter le sol national qui vise l’islamiste Mokri peut avoir un lien avec ce qui se passe à Gaza ? « Peu importe », souligne philosophe l’islamiste Mokri.
Puis s’indigne : « Cette procédure de sécurité est en violation de la Constitution, des lois et principes des droits fondamentaux du citoyen. »
Voilà Abderazak Mokri qui découvre l’arbitraire qui sévit dans le pays. Des dizaines d’Algériennes et d’Algériens sont sous le coup d’interdiction de quitter le sol national. Ce n’est pourtant pas nouveau. L’Algérie est devenue un sanctuaire de l’injustice. Mais Mokri n’a jamais moufté pour dénoncer cette injustice. Il a gardé un silence complice. Il n’a d’ailleurs jamais dénoncé les arrestations et condamnations de citoyens pour leurs opinions. Alors si aujourd’hui il est lui aussi victime de la machine arbitraire du pouvoir, il n’a qu’à s’en prendre à sa couardise et sa complicité avec ceux qui dirigent le pays.
Sofiane Ayache