Dans un communiqué rendu public ce jeudi 17 juillet, le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé son profond mécontentement à l’égard de la Commission européenne, dénonçant une décision unilatérale d’évaluation de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne, conclue en 2005.
Le gouvernement algérien déplore une démarche jugée « non constructive » et « déséquilibrée », contournant le cadre de concertation bilatérale prévu par l’accord.
Selon le communiqué, la Direction générale du commerce de la Commission européenne a notifié récemment aux autorités algériennes le lancement d’un processus d’évaluation autonome de la mise en œuvre des dispositions relatives au commerce et à l’investissement dans le cadre de l’accord d’association. Une démarche immédiatement critiquée par Alger, qui y voit une violation de l’esprit de partenariat et de dialogue prôné par le texte fondateur de la coopération entre les deux parties.
Dans une réponse officielle transmise à la cheffe de la délégation de l’Union européenne à Alger, Mme Thomas-Katia Lallou, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a dénoncé ce qu’il a qualifié de « dérive unilatérale » incompatible avec la nature contractuelle de l’accord.
Il a rappelé que les consultations engagées auparavant avaient pour but de corriger les déséquilibres persistants dans la relation commerciale bilatérale et de renforcer une approche fondée sur la réciprocité. Or, selon Alger, la partie européenne a interrompu de manière « injustifiée » le dialogue en cours, malgré les propositions formulées par l’Algérie en matière de mise en œuvre des engagements.
Le ministère souligne également que cette initiative européenne s’inscrit dans une logique d’ »évaluation exclusivement unilatérale », contraire à l’article 100 de l’accord d’association qui prévoit une concertation régulière entre les deux parties pour toute mesure d’évaluation ou de révision. Le gouvernement algérien regrette que cette évaluation ne tienne pas compte du contexte particulier dans lequel évolue l’économie nationale, marquée notamment par les réformes engagées pour réduire la dépendance aux hydrocarbures, promouvoir l’investissement local et assurer un équilibre des échanges plus favorable.
En toile de fond, ce différend illustre une tension récurrente entre Alger et Bruxelles sur la mise en œuvre concrète de l’accord, Alger accusant depuis plusieurs années l’Union européenne de tirer unilatéralement profit du partenariat, au détriment des intérêts économiques algériens. Le ministère rappelle qu’à plusieurs reprises, le Conseil des ministres de l’Accord d’association n’a pas été convoqué, privant les deux parties d’un espace formel de résolution des divergences.
Face à cette situation, l’Algérie appelle à une relance équilibrée et concertée du partenariat euro-algérien. Le ministre Attaf a réitéré l’engagement de son pays à travailler dans un cadre de dialogue respectueux des principes de souveraineté, de réciprocité et de bénéfice mutuel, dans l’objectif d’une redéfinition plus juste des termes de la coopération avec l’Union européenne.
Ce nouvel épisode de friction diplomatique entre Alger et Bruxelles révèle les limites actuelles du cadre d’association signé il y a vingt ans. Si l’accord avait initialement pour ambition de favoriser l’intégration économique de l’Algérie dans l’espace euro-méditerranéen, force est de constater que sa mise en œuvre a souvent été critiquée pour son déséquilibre structurel.
L’Algérie, qui a engagé depuis 2020 une politique de redéploiement économique fondée sur la souveraineté industrielle et la diversification des partenariats, semble moins disposée à tolérer les pratiques perçues comme hégémoniques ou déséquilibrées. Dans ce contexte, Alger considère que le dialogue euro-algérien ne pourra évoluer que sur la base d’une redéfinition conjointe des objectifs et des outils du partenariat.
La rédaction
C’est illusoire de croire que le lobby qui couve la tirelire de l’union opterait pour une quelconque industrialisation d’un pays, outre ses affiliés. C’est clair que la volonté algérienne de corriger la vision ne soit pas du gout de ceux qui avaient déjà donné pour acquise le rôle de cette Algérie consommatrice passive. C’était la contrepartie du silence quant aux élections truquées.
L’Europe comme puissance ne produit pas d’équilibre, c’est plus une idée administrative de l’économie, cette visière socialiste où l’on parle de « coopération ». L’économie libérale est sélective et dominatrice. L’Europe fait subir aux économies comme celle algérienne ce qu’elle endure dans la relation avec l’oncle Sam, qui siphonne les meilleures entreprises d’Europe et offre l’énergie à prix exorbitants. Donc, c’est plus l’Algérie qui se goure, l’Europe a choisi ses partenaires et les grandes entreprises en disent la direction : blanchiment et partenaires dociles.
Là où on s’imaginait une Europe résiliente qui integrerait la dynamique partie sud Méditerranéen, revoilà la stratégie coloniale refaire surface.
imminente de l’allocation tourisme
L’Europe est dans la domination, es relations bilatérales suffisentL’Europe est dans la domination, es relations bilatérales suffisentvendredi 18 juillet 2025 A 5h31
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C’est illusoire de croire que le lobby qui couve la tirelire de l’union opterait pour une quelconque industrialisation d’un pays, outre ses affiliés. C’est clair que la volonté algérienne de corriger la vision ne soit pas du gout de ceux qui avaient déjà donné pour acquise le rôle de cette Algérie consommatrice passive. C’était la contrepartie du silence quant aux élections truquées.
L’Europe comme puissance ne produit pas d’équilibre, c’est plus une idée administrative de l’économie, cette visière socialiste où l’on parle de « coopération ». L’économie libérale est sélective et dominatrice. L’Europe fait subir aux économies comme celle algérienne ce qu’elle endure dans la relation avec l’oncle Sam, qui siphonne les meilleures entreprises d’Europe et offre l’énergie à prix exorbitants. Donc, c’est plus l’Algérie qui se goure, l’Europe a choisi ses partenaires et les grandes entreprises en disent la direction : blanchiment et partenaires dociles.
Là où on s’imaginait une Europe résiliente qui integrerait la dynamique partie sud Méditerranéen, revoilà la stratégie coloniale refaire surface
pourtant une Algérie bien industrialisée et pourvoyeuse d’emploi limiterait considérablement cette immigration non souhaitée vers l’Europe (sauf s’ils emploient des Chinois).
La tare est que l’Europe est entre les mains de pseudo-technocrates, ils ne représentent que les lobbies transversaux aux nations, donc paradoxalement, les organisations multilatérales sont le nid de guêpes, idéal pour l’entrisme de l’argent sale. Les peuples Européens sont leurs derniers soucis. Il ne faut pas négliger certaines forces politiques anti-algériennes qui sont les porte-drapeau de ces forces grises.
Chaque jour une nouvelle crise. Teboune et Chengriha suivent scrupuleusement la feuille de route que leur a fixe Mohamed 6 : la rupture avec tous nos voisins, tous nos partenaires historiques, tous nos partenaires européens vitaux pour la survie de l’Algérie. L’Europe est notre premier client et le marché le plus proche, le plus accessible. Que cherche Teboune ? Saccager nos relations avec l’Europe ? Saccager l’image de l’Algérie aux yeux des dirigeants et des peuples qui comptent le plus pour nous ? Faire passer l’Algérie pour un pays non fiable ? De quel droit un malade mental déciderait de l’avenir de 47 millions d’algériens ? Les algériens ont le droit d’être consultés sur la relation avec les pays européens qui nous sont chers. Les algériens ne veulent plus de ce Président brutal, grossier personnage, vulgaire, sans la moindre aptitude au dialogue, mythomane.
La video tourne en boucle. Elle dit tout de l’absence totale de respect des grands de ce monde pour le Président et le premier ministre algérien
https://www.facebook.com/share/v/1G65oroFtc/
Commentaire d un bouzbir esclave d un roi dépravé gay et étranger dans son propre pays occupé par les sionistes faisant du royaume des mendiants, une nouvelle Palestine occupée.
Le jour où le pouvoir algérien se fera dicter sa ligne de conduite le zamal Mimi 6, les poules auront des dents.
Pour l heure, c est Mimi 6 qui couche devant le sioniste Azoulay et isra hell 😈.
En effet, je me demande pourquoi le journal laisse passer autant de ces âneries!
@ Karim et La nausée
Si vous voulez « débattre uniquement avec des personnes qui ont les idées que vous, créez un groupe, une boucle sur n’importe quelle plateformes !
L Algérie doit imposer ses conditions ou mettre fin à cet accord qui est une véritable arnaque à ses intérêts et une atteinte à sa souveraineté.
Pour s’imposer faut il encore en avoir les moyens .Entre une Algérie de 47 millions et un produit Intérieur Brut : 247,6 milliards USD (2023) et l’UE de 449,2 millions et de 17 000 milliards d’euros de PIB
C’est totalement faux. C’est une question identitaire. Il y a des peuples qui savent, non pas imposer aux autres, mais refuser de faire les frais d’un accord déséquilibré. La tare est de demander » la coopération « , un pseudo concept, dans la mesure où l’échange est toujours à somme zéro dans une économie, surtout quand on vend des matières premières et qu’on demande de « » coopérer « » . Les accords passés avaient été signés en contrepartie du partage des licences d’importations, réservées aux plus citoyens…
L’Europe ne veut pas d’une puissance industrielle au sud de la méditerranée, l’Algérie à la masse critique en cadre et techniciens pour relever ce défi, outre l’énergie à bas prix Céder
Donc l’Europe veut choisir ses conditions. Donc se serrer la ceinture et ne pas
… Accepter que le pays dépende de l’export du gaz pour qu’ensuite mendier le crouton quand les prix baissent. Si l’Europe veut de nous cela, alors qu’ils se tiennent leur accord.
L’Algérie a été placée sur la liste noire des juridictions à haut risque pour le blanchiment d’argent et le financement terroriste le 9 juillet 2025. L’UE reproche à l’Algérie les faiblesses structurelles du système financier : manque de transparence, régulation déficiente .
L’UE s’inquiète aussi des placements financiers suspectés venir de la corruption effectués par les oligarques algériens en Europe .
L’Algérie est de plus en plus isolée sur la scène internationale et placée sur cette liste, les investisseurs internationaux sont refroidis et si on ajoute que son grand ami Trump qui avait déjà reconnu là marocanité du Sahara occidental , lui a infligé une taxe de douane de 30% sans oublier que ni la Russie ni la Chine ( ses très grands amis ) ne l’ont accueilli dans les BRICS, il faut regarder la vérité en face !!
Voila une information qui résume bien le bilan calamiteux de Teboune en matière de relations avec nos partenaires européens, voilà une information qui montre à quel point Teboune est un danger existentiel pour l’Algérie : Selon les données citées ce lundi 21 juillet par le média spécialisé Attaqa, l’Algérie a exporté seulement 2,69 millions de tonnes de GNL vers les pays de l’UE entre janvier et juin 2025. Ce volume représente une baisse de 26,5% par rapport aux 3,66 millions de tonnes livrées durant la même période en 2024. Cette contraction des exportations a entraîné une modification du classement des fournisseurs, l’Algérie perdant sa quatrième place au profit du trés lointain Nigeria qui a, quant à lui, enregistré une croissance impressionnante de 41,4% de ses exportations. Cette situation contraste avec l’évolution globale des importations européennes de GNL, qui ont augmenté de 19% sur un an pour atteindre 53,18 millions de tonnes au premier semestre 2025.
Seuls les demeurés ne l’ont pas encore compris : Teboune travaille contre les intérêts du peuple algérien, Teboune travaille contre les intérêts de l’Algérie. Teboune est aux ordres de Mohamed 6. Le seul Président au monde qui veut du mal aux algériens et aux algériennes, c’est Teboune.