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Achat de véhicules neufs : l’État appelé à mettre fin aux pratiques abusives des concessionnaires

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Le ministère de l’Industrie a tenu à clarifier, dans une correspondance adressée au député Habichi Hocine en date du 25 août 2025, les règles encadrant l’acquisition de véhicules auprès des concessionnaires agréés. Mais si le rappel du cadre légal est nécessaire, il ne suffit pas à dissiper le malaise grandissant des citoyens confrontés à des retards et à des abus persistants.

Le texte ministériel rappelle que le décret exécutif n° 383-22 du 17 novembre 2022 fixe clairement les conditions : le délai de livraison d’un véhicule ne doit pas dépasser 45 jours à compter de la signature du contrat, avec une possibilité de prolongation maximale de sept jours, sous réserve d’un avenant écrit entre l’acheteur et le concessionnaire. En théorie, la réglementation protège donc le consommateur et encadre strictement les pratiques commerciales.

Or, sur le terrain, la situation est bien différente. Le ministère lui-même reconnaît des dérives de la part de certains concessionnaires qui exigent des paiements supplémentaires, imposent des conditions non prévues par la loi ou prolongent indéfiniment les délais de livraison.

Autant de pratiques qualifiées « d’illégales » par l’administration, mais qui continuent de se multiplier au détriment des citoyens.

Si le communiqué appelle les acheteurs à recourir à la plateforme électronique de suivi des demandes et à signaler toute infraction, beaucoup y voient un transfert de responsabilité vers le consommateur, alors que c’est à l’État qu’incombe le contrôle effectif des concessionnaires. Les rappels à la loi, aussi fermes soient-ils, perdent de leur crédibilité lorsqu’ils ne s’accompagnent pas de sanctions concrètes.

En réaffirmant son attachement à la « protection des droits des citoyens », le ministère de l’Industrie s’engage à garantir transparence et équité dans les transactions. Mais pour de nombreux observateurs, seule une volonté réelle de régulation et d’application de la loi permettra de mettre fin à un système où les concessionnaires semblent agir en toute impunité.

Dans un contexte de forte demande et de rareté persistante sur le marché automobile, la question n’est plus seulement de rappeler les textes, mais de les faire appliquer.

Samia Naït Iqbal

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2 Commentaires

  1. La difference entre un concessionnaire et un particulier est que le concessionnaire peut echanger ses cacahouettes a la banque et le bidule lambda non. La houkouma sait combien de PETRO-DOLLARS qu’elle debourse rien que pour des voitures, par AN. C’est elementaire non? Tout le monde a droit a un compte en devises et sa RATION DE PETRO-DOLLARS par an. Et qu’ils arretent de sponsoriser les voyages en Arabie Saoudite, qui depense des Milliers de MILLIARDS DE DOLLARS – Pas pour des non-Musulmans mais pour des ANTI-Musulmans.

    En attendant, les Bricos se reunissent en Chine… Sans teboune. Je crois qu’il a peur d’une giffle alors qu’il espere une fesse’e !

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