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Affaire Amira Bouraoui : l’université s’en mêle !

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L’hystérie qui s’est emparée du pouvoir après la fuite de la militante Amira Bouraoui à l’étranger n’a pas de limites.

Telle une onde de choc, ce courant d’indignation orchestrée étend ses répliques jusqu’à atteindre le monde universitaire. Lamentable spectacle orchestré par un pouvoir hybride qui s’ennuie à laminer la société à défaut d’avoir une vision sur l’avenir proche et lointain de l’Algérie.

En effet, les responsables  en charge du concours au titre de l’année universitaire 2022- 2023 de doctorat option droit international de la faculté de droit relevant de l’université  Mantouri-1 de Constantine, se croient inspirés en choisissant comme sujet d’examen dont le libellé renvoie directement à l’affaire de la militante qui a été évacuée de Tunis grâce à l’intervention des représentants du consulat français dans la capitale tunisienne.

Quelle est la responsabilité d’un Etat qui offre sa protection diplomatique et consulaire à l’un de ses ressortissants poursuivi par un autre Etat dont la ressortissante en question  détient aussi la nationalité, est le texte de la question sur laquelle sont appelés à plancher les candidats au concours de doctorat. Prometteur quand on sait la liberté dont jouit l’université algérienne !!!

Sur les réseaux sociaux, les commentaires vont bon train. Certains dénoncent la manipulation et l’ingérence politique dans les affaires académiques. D’autres, comme cette internaute d’Annaba, trouvent le sujet « très intéressant, mais pas pour un examen plutôt pour une thèse de fin d’études, à condition qu’il soit traité avec objectivité et neutralité ». C’est dire qu’on est bien loin des promesses d’une « Algérie nouvelle »

Sofiane Ayache

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