Avec des années-lumière de retard, le RCD vient d’alerter sur le forcing islamiste sur l’École et la société !
Comment aurait-on pu éviter tel forcing quand on sait que ces hurluberlus ont toujours combattu les avancées des kouffars, notamment, et surtout, en termes de droits humains ?
Pour rappel, les islamistes et les salafistes n’ont jamais accepté la Déclaration des droits de l’Homme ; en 1948, l’Arabie saoudite fait partie des cinq pays qui ne l’ont pas signée. Pour eux, les droits que cette déclaration reconnaît à tous les êtres humains sans distinction ne sont pas adaptés à leur religion. Ils ne concernent donc pas les musulmans. Les droits que l’islam reconnaît à l’être humain sont meilleurs, car issus du divin alors que ceux de la Déclaration universelle des droits de l’Homme sont issus de la pensée humaine.
Malgré cette position en totale opposition de phase avec toute évolution démocratique qui se respecte, le RCD n’a jamais cessé de flirter avec les islamistes algériens ! L’on se souvient de la fameuse accolade entre notre docteur national et un dirigeant islamiste, sous prétexte d’un front uni contre le pouvoir, pour ne citer que ce baiser empoisonné qui nous avait tous assommés ! Sans compter la fameuse déclaration « je ne permettrai à personne de se dire plus musulman que moi » énoncé par le même docteur.
La connotation entre le pouvoir et l’islamisme n’est plus à démontrer ! Le dernier forcing concernant l’enseignement de la langue de Shakespeare dans le primaire ne souffre pas de la moindre ambiguïté quant à la volonté du pouvoir de renforcer l’islamisme dans ses rouages jusqu’à ce que la toute la société finisse par abdiquer à leurs balivernes !
De nombreux observateurs ne cessent de mettre en relief le ridicule de cet entêtement à vouloir remplacer le français par l’anglais ! Il va sans dire que le peu de moyens logistiques dont dispose le pays rend ce remplacement suicidaire !
Et cela arrange bien les islamistes de tous bords. Du simple fait que la francophonie reste encore le seul rempart contre le projet d’abrutir davantage la société et la rendre docile et préoccupée exclusivement par la comptabilité des points cumulés pour mériter une place de choix au trépas !
Il va sans dire que si le projet d’angliciser l’école est maintenu, cela sonnera le glas pour toute avancée démocratique au pays, et il ne restera plus à nos démocrates qu’une solution unique : abdiquer et se rendre à la mosquée pour donner un coup de main discursif de la bonne parole du haut des minbars.
Le forcing des islamistes sur l’École et la société ne date pas d’hier : on se souvient de ces professeurs d’arabe qui venaient nous apprendre le Coran quelques années avant l’indépendance ! Les envahisseurs de 1962 savaient déjà que le peuple allait être formaté selon les préceptes de la djahilia et que ce n’était qu’une question de temps ! Selon certains témoignages, « maman la France » n’est pas étrangère à cette mise sur orbite, puisque Hadj Nacer nous a révélé que c’est De Gaulle en personne qui aurait exigé l’arabisation de l’Algérie (*).
De l’arabisation à l’islamisation, il n’y a qu’un tout petit pas. À cet égard, l’Algérie a fait de sacrés bond.
Force est de constater que 60 années plus tard, les efforts des uns et des autres n’ont laissé au pays qu’un canal unique de cheminement, celui de l’islamisme aveugle ! Et ce ne sont pas nos coups de gueule à répétition ni les compléments éclairés de nos fidèles commentateurs qui y changeront quoi que ce soit !
L’élimination du français à l’école constitue la dernière bataille qui permettra aux islamistes de gagner définitivement la guerre idéologique et d’enterrer définitivement le pays ! Par Dionysos, que j’eusse tant aimé me tromper !
Kacem Madani