L’Hôtel Palace à Barcelone, qui appartient à Ali Haddad, est en vente selon la presse espagnole. 

Son propriétaire, qui a acheté le bâtiment il y a deux ans pour 68 millions d’euros, serait disposé à le brader pour la modique somme de 62 millions.

Des sources proches à l’opération assurent au Courrier d’Espagne qui rapporte l’information, que le loyer convenu à l’époque était très difficile à payer, même pour une chaîne assainie. Près de deux ans plus tard, le propriétaire, par un représentant en Espagne, essaye de trouver une solution pour l’hôtel. Selon des sources proches, il a déjà discuté avec des chaînes hôtelières internationales intéressées par l’exploitation.

La question de l’acquisition de ce bien de luxe reste toujours posée.

Car comment Ali Haddad auquel on ne connaît pas d’affaires en Europe s’est-il offert cet établissement ? A-t-il sorti de l’argent de l’Algérie pour se le payer ? La justice algérienne devrait sans doute se pencher sur cette question si demain un nouveau gouvernement étranger aux pratiques du système Bouteflika arrivait au pouvoir.

Ali Haddad est entre autres le patron d’une entreprise de travaux publics ETRHB qui a largement profité des marchés publics depuis l’arrivée du président Bouteflika au pouvoir. Ali Haddad détient aussi le groupe médiatique Dzair TV qui englobe aussi le quotidien Le Temps et El waqt.

A la tête du syndicat des patrons, FCE, est désormais dans ses petits souliers. En effet, depuis le déclenchement du mouvement populaire qui exige le départ du système Bouteflika, Ali Haddad est régulièrement mis en accusation par la rue, comme d’ailleurs nombre de ministres et hommes d’affaires, à l’instar des Kouninef et Tahkout.