27.1 C
Alger
lundi 14 juillet 2025
AccueilA la uneAprès l’arrestation du général Haddad, à qui le tour ?

Après l’arrestation du général Haddad, à qui le tour ?

Date :

Dans la même catégorie

Comment bombarder un pays en couleur ?

En Algérie, les nouvelles ouvrent et ferment les portes...

Naître sous scalpel : le marché honteux de la maternité algérienne

Il est des signes avant-coureurs de la décadence morale...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Le général Nasser El Djen (de son vrai nom Abdelkader Haddad), ancien de la DGSI, a été arrêté début juillet 2025 par la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA).

Comme d’habitude, l’information sur le placement en détention de l’ancien puissant chef du contre-espionnage algérien n’a pas été, jusqu’à ce jour, démentie officiellement. Ni d’ailleurs confirmée. Elle renseigne cependant sur la terrible fébrilité qui doit régner en haut lieu. Et en l’espèce, la série noire de purges et de règlements de comptes au sein des plus hautes sphères militaires du pays n’est manifestement pas terminée.

Après les emprisonnements de Farid Bencheikh (ancien DGSN), du général-major Abderrahmane Arar du général-major, Mohamed Bouzit (dit Youcef), du général Abdelkader Haddad, du colonel Omar Ould Zmirli et du lieutenant-colonel Tarek Amirat entre 2024 et 2025 (pour ne citer que ces exemples), on parle maintenant de la prochaine arrestation du général Yahia Ali Oulhadj.

Réputé proche du général-major Saïd Chanegriha, le général Oulhadj a été limogé, officiellement, par Tebboune en avril dernier.

Ces purges et arrestations traduisent la profonde instabilité et la méfiance qui règnent au sommet de l’appareil sécuritaire algérien. Les accusations portées contre Nasser El Djen révèlent des luttes intestines, où chaque clan tente de prendre l’ascendant, parfois au prix de manipulations et de mises à l’écart sans ménagements d’officiers supérieurs.

Le général Nasser El Djen est réputé pour sa proximité avec le général Mehenna Djebbar, limogé en septembre 2024 de son poste Directeur général de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE). Djebbar a connu en une poignée d’années la prison, le retour en grâce puis la disgrâce.

Le général Haddad était aussi considéré comme l’un des hommes les plus puissants et particulièrement proche d’Abdelmadjid Tebboune. Mais manifestement, cela n’a pas suffi pour lui épargner la prison.

Tous ces limogeages suivis d’arrestations, voire avec de lourdes condamnations, illustrent la précarité des alliances au sein du pouvoir algérien. Ils mettent aussi en lumière l’ampleur des bouleversements qui secouent l’armée et les services de renseignement, dans un contexte où la stabilité du pays semble de plus en plus menacée.

Que reproche-t-on à Nasser El Djen ?

La situation est tellement confuse qu’il est plus prudent de ne pas se laisser aller à la reprise d’informations difficiles à vérifier. Et ce pour plusieurs raisons : si l’absence d’informations officielles est la première raison, il y a lieu de soulever également l’opacité qui règne sur la gouvernance en haut lieu. Depuis quelques années, les arrestations de puissants généraux laissent penser à des luttes violentes à la tête de l’armée et de l’état-major des services de renseignement.

On peut toutefois dire que les mêmes sources qui ont rendu publique l’arrestation d’Abdelkader Haddad évoquent de lourdes accusations.

Si ce ne sont pas des règlements de comptes, comment en effet expliquer que cet officier supérieur ait été installé à la tête de la très sensible DGSI avant d’être débarqué en 10 mois puis placé en détention ? Cette chute brutale n’est pas pour rassurer à tout point de vue. Il y a une telle crise de confiance à tous les étages du pouvoir mais aussi et surtout du peuple que le pire est sérieusement à craindre.

Yacine K.

 

Dans la même catégorie

Comment bombarder un pays en couleur ?

En Algérie, les nouvelles ouvrent et ferment les portes...

Naître sous scalpel : le marché honteux de la maternité algérienne

Il est des signes avant-coureurs de la décadence morale...

Dernières actualités

spot_img

3 Commentaires

  1. Tous ces gens qui sont supposés travailler pour la protection du pays ne sont en fait que des charlatans espiegles qui ne font que manigancer
    pour syphoner le maximum pour eux memes.
    Et ce sont ux qui ont pris tout le pays en otage.
    Des caméléons qui vendront leurs ames pour de l’argent.
    Que chaque algerien sache que le pays est entre de TRES TRES MAUVAISES MAINS.
    Jamais on a vu dans le monde autant de généraux fuir le pays et proposer des secrets d’état aux pays étrangers depuis 2019.
    Meme le chef de la gendarmerie, un général est en fuite !!!
    En gros l’armée veut le fros morceau comme si le pays est un gateau a se partager entre amis et vautours.
    En conclusion il n’y a que la traitrise qui regne et tout le reste n’est que du bluff et du blabla.

  2. Quand la republique est devenue bananiere, tout devient pourri.
    Ces gens sont prets a mener le pays a la ruine comme l’ont fait kaddafi, saddam et assad.
    Seul leur pouvoir et leurs propres interets comptent et le reste n’existe pas.

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici