Toujours sans aucune nouvelle sur l’activiste, Abdeslam Salim Bounatero, depuis sa disparition le 13 septembre, devant chez lui où il a été aperçu la dernière fois se faire embarquer de force par des hommes en civil dans une voiture immatriculée 16, indique un communiqué du Cnld.
Sa mère revient dans une vidéo sur cet enlèvement auquel elle était témoin, en donnant plus détails : les hommes étaient à bord de deux voitures. Elle n’a pas réussi à prendre l’immatriculation entière, car son téléphone s’est éteint.
« Un des hommes lui a fait tourner la main pour lui la mettre au dos », précise-t-elle en affirmant qu’elle a fait le tour des commissariats et des brigades de gendarmerie à Béjaïa et elle s’est déplacée à Alger, mais sans aucun résultat. Chaque partie nie sa présence dans ses locaux où d’avoir procédé à son arrestation.
Selon des témoins, il a été arrêté devant chez lui, à la cité de 600-Logements, à Béjaïa, par des agents en civil qui étaient à bord d’une voiture immatriculée 16 (Alger), précise la même source. Abdeslam Salim Bounatero a été conduit vers une direction inconnue et depuis, il n’a pas pris contact avec sa famille.
Sa mère a fait, les 13 et 14 septembre, le tour des commissariats de police de Béjaïa et des brigades de gendarmerie, mais en vain, sans aucune trace de son fils.
Tout le monde semble ignorer son arrestation et le lieu où il a été conduit, ajoute la même source.
Abdeslam Salim Bounatero est connu pour son engagement dans la dissidence populaire du Hirak/Tanekra à Bejaia. Il a été arrêté auparavant plusieurs fois en raison de son implication dans l’organisation des marches de protestation de Béjaïa et il a fait l’objet de plusieurs condamnations en justice en raison de cet engagement, conclut le communiqué du Comité national pour la libération des détenus d’opinion.
L.M./Cnld
