Site icon Le Matin d'Algérie

Arrestations de Yacine Mekireche et de Massinissa Lekhal

Massinissa Lakhal

Massinissa Lakhal

La machine judiciaire sévit contre les activistes. Massinissa Lekhal et Yacine Mekidèche sont les dernières victimes en date de la répression qui ronge le pays depuis l’intronisation de Tebboune au pouvoir.

Massinissa Lakehal, arrêté dans la soirée du 27 juillet 2024, au niveau de la commune de Makouda, par des éléments des forces de sécurité, est maintenu en garde à vue, selon le Comité national pour la libération des détenus d’opinion.

Arrêté ce mardi 6 août, le militant Yacine Mekireche est maintenu en garde à vue au commissariat du 5e arrondissement, à Bab El Oued, Alger, dans l’attente de le présenter devant le parquet.

L’arrestation du militant du MDS, Yacine Mekireche a été accompagnée d’une perquisition de son domicile familial, à Bab El Oued, Alger.

Toujours à Alger, l’ancien détenu, Sofiane Rabiai, est maintenu en garde à vue, depuis le 4 août 2024, à la sûreté de Bourouba, El Harrach, Alger. Après s’être rendu à la police suite à une convocation, Sofiane Rabiai n’est toujours pas ressorti du commissariat.

Cet ancien détenu est cité dans plusieurs dossiers ; certains ont été définitivement jugés. Il a été emprisonné à deux reprises depuis 2020, rapporte le Cnld.

Présenté lundi 5 août devant le parquet près le tribunal de Béjaïa, l’ancien détenu d’opinion et blogueur Merzouk Touati, a été placé sous contrôle judiciaire. Il a été a été arrêté le 1er août à la suite de publications sur les réseaux sociaux.

L’enseignant universitaire, Larbi Ferhati, a été convoqué hier le service de cybercriminalité près de la sûreté de police de Batna. Il a été convoqué le 12 mai 2023 par la police judiciaire et il a été auditionné sur PV puis laissé libre.

Les violations des liberté sont le pain quotidien des Algériens soumis à une surveillance permanente. Les interdictions de rassemblement et de toute expression sont l’alpha et l’oméga de la gouvernance du duo Tebboune-Chanegriha.

Plus de 200 prisonniers d’opinion croupissent en détention.

La rédaction/Cnld

Quitter la version mobile