Le départ d’Azouaou Hamou L’hadj laisse un vide insondable dans le cœur de ceux qui l’ont côtoyé et qui ont admiré son intégrité, son dévouement inlassable et sa quête de justice.
Militant infatigable, témoin direct des événements tragiques du 5 octobre 1988, il incarne l’âme d’une génération qui, au mépris de la répression, a élevé la voix pour défendre les droits humains fondamentaux dans un moment historique où le peuple algérien aspirait à la liberté et à un renouveau politique.
Les soulèvements du 5 octobre 1988 constituent un tournant majeur de l’histoire algérienne, et Azouaou Hamou L’hadj en fut l’une des figures marquantes. À cette époque, la jeunesse réclamait des réformes profondes, la reconnaissance de ses droits et la fin de l’autoritarisme incarné par le régime du parti unique.
Le courage de ces jeunes, confrontés à une répression brutale, a semé les graines de l’ouverture démocratique. Pourtant, le chemin vers la liberté demeure, encore aujourd’hui, jalonné d’épreuves. Azouaou, dans ce contexte, a payé le prix fort, devenant le symbole d’une génération qui a sacrifié son avenir pour un idéal.
Azouaou Hamou L’hadj n’était pas seulement un acteur des événements, il incarnait une conscience lucide et éveillée. Son engagement allait bien au-delà des slogans ; il portait en lui un rêve d’une Algérie plus juste où chaque citoyen aurait droit à la dignité et à l’égalité. Ceux qui l’ont connu se souviennent d’un homme à la fois humble et résolu, animé par une foi inébranlable en un avenir plus équitable.
Les années n’ont en rien émoussé l’engagement d’Azouaou. Au contraire, elles ont affermi sa détermination et renforcé sa conviction inaltérable en faveur de la liberté et de l’égalité. Présent lors des moments décisifs des 35 dernières années, il est désormais inscrit dans la mémoire collective comme un rappel vibrant de la lutte pour la dignité et le respect des droits.
Le combat d’Azouaou Hamou L’hadj pour une Algérie régie par l’équité sociale et la liberté de pensée demeure une source d’inspiration, une leçon de courage.
En ces instants de deuil, nos pensées vont à sa famille, à ses proches, et à tous ceux qui, comme lui, persistent à porter haut le flambeau de cette lutte inachevée pour une Algérie libre, démocratique et juste. Que sa mémoire continue d’inspirer des générations prêtes à faire avancer le rêve d’un avenir meilleur.
Mohcine Bellabes
Qui se souvient encore d’Octobre 1988 qui a ébranlé le régime du parti unique et ses partisans qui se croyaient être éternels. Azouaou Hamou L’hadj un de ses symboles vient de nous quitter. Paix à son âme. Il croyait en un monde meilleur mais comme dirait l’autre, le cauchemar continue malheureusement.