Moins de deux semaines après le début de leur offensive fulgurante en Syrie, les rebelles emmenés par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham sont entrés cette nuit dans Damas et affirment, tout comme l’Observatoire syrien des droits de l’homme, que le président Bachar el-Assad a fui la Syrie.
La Syrie de la dynastie Assad est tombée comme un chateau de cartes. 53 ans de règne dynastique d’Assad ont pris fin lamentablement et officiellement ce samedi 8 décembre 2024. Ainsi finissent les dictateurs arabes.
Lâché par ses alliés, la Russie, l’Iran, le Hezbollah, Bachar Al Assad est réduit à la fuite, comme un vulgaire délinquant. Les Assad qui ont terrorisé le peuple syrien depuis plus d’un demi-siècle sont dégommés par une coalition aux contours improbabables.
Le Premier ministre, lui, se dit prêt pour toute « passation » de pouvoir et à coopérer avec le « leadership » que choisira le peuple.
Le 27 novembre, une coalition de rebelles, menée par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a lancé une offensive à partir de son fief à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, s’emparant de dizaines de localités et des villes stratégiques d’Alep, au nord, et de Hama, dans le centre. Le 7 décembre au soir, ils ont pris le contrôle de Homs, la troisième ville du pays, puis sont entrés dans Damas.
Dans la nuit de samedi à dimanche, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, une ONG basée à Londres, et plusieurs groupes rebelles ont annoncé la fuite de Bachar el-Assad à l’étranger. Resté en Syrie, le Premier ministre Mohamed al-Jalali, lui, se dit prêt pour toute procédure de « passation » de pouvoir et à « coopérer » avec tout nouveau « leadership » choisi par le peuple.
Quelques heures avant ces événements, des dirigeants turcs ont rencontré leurs homologues iraniens et russes à Doha au Qatar, dans la journée de samedi. Les trois pays sont parties prenantes dans le processus d’Astana, mis en place en 2017 dans le but de mettre fin à la guerre civile en Syrie. A l’issue de la réunion, Ankara a dit souhaiter le retour de la paix en Syrie. De son côté, l’ONU a appelé à éviter un « bain de sang » dans le pays.
Première déclation présumée du gouvernement syrien de transition
« Ô fils libres de Syrie, Après de longues années d'injustice, de tyrannie et d'oppression, et après de grands sacrifices consentis par les fils et les filles de cette chère patrie, nous annonçons aujourd'hui au grand peuple syrien et au monde entier que le régime de Bachar al-Assad est tombé et qu'il a fui le pays, laissant derrière lui un héritage de destruction et de souffrance.
En ce jour historique, nous annonçons que les forces de la révolution et de l'opposition ont pris le contrôle des affaires dans la Syrie bien-aimée, et nous affirmons notre engagement à construire un État libre, juste et démocratique dans lequel tous les citoyens sont égaux sans discrimination.
Nous nous engageons devant Dieu et devant le peuple à ce qui suit :
1. Préserver l'unité et la souveraineté du territoire syrien.
2. Protéger tous les citoyens et leurs biens, quelle que soit leur appartenance.
3. Œuvrer à la reconstruction de l'État et de ses institutions sur les fondements de la liberté et de la justice.
4. S'efforcer de parvenir à une réconciliation nationale globale et de renvoyer les réfugiés et les personnes déplacées dans leurs foyers en toute sécurité et dignité.
5. Tenir pour responsables tous ceux qui ont commis des crimes contre le peuple syrien, conformément à la loi et à la justice. Nous appelons tout le peuple syrien à s'unir et à faire front commun dans cette étape historique, et nous affirmons que la nouvelle Syrie ne sera le monopole de personne, mais plutôt une patrie pour tous. Vive une Syrie libre et fière, Et que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous.”
La Russie, allié numéro un, du régime d’Assad, n’a pour l’instant pas réagi
Pour le moment, il n’ya pas eu un communiqué, pas un mot des autorités russes sur la situation en Syrie. Les dernières images officielles du Kremlin sont celles de Vladimir Poutine à Minsk vendredi aux côtés du président biélorusse Alexandre Loukachenko.
Le pouvoir russe ne réagit jamais à chaud, mais il y a dans l’immédiat deux types d’enjeux pour le Kremlin. Celui des deux bases militaires russes, la navale à Tartous et l’aérienne à Hmeimim. Au-delà des hommes et du matériel qui peuvent encore s’y trouver et de la question de leur évacuation qui se pose désormais, ces bases sont, disent la plupart des experts, des points de ravitaillement essentiels aux opérations militaires russes en Libye, au Sahel et en République centrafricaine. La question de leur avenir est aujourd hui majeure pour la Russie.
L’autre enjeu, c’est l’image de Moscou comme protecteur fiable et le prestige qu’elle pensait avoir retiré de son intervention en Syrie en se projetant au-delà de son espace régional, comme une puissance capable de changer les rapports de force partout dans le monde. Cela intervient enfin à un moment particulièrement sensible, celui où Donald Trump veut amener la Russie à négocier pour l’Ukraine.
06h05 : Le chef des forces kurdes salue le moment « historique » de la chute d’Assad
Le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes, coalition dominée par des combattants kurdes, a salué ce dimanche un moment « historique » vécu par les Syriens avec la chute de el-Assad. « Nous vivons en Syrie des instants historiques en étant témoin de la chute du régime dictatorial à Damas », a annoncé dans un communiqué le commandant Mazloum Abdi. « Ce changement est une opportunité pour construire une nouvelle Syrie fondée sur la démocratie et la justice, qui garantit les droits de tous les Syriens », a-t-il ajouté.
05h43 : Des scènes de liesse un peu partout dans le pays
Un peu partout dans le pays les Syriens célèbrent la chute du régime de Bachar. Sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos montrent des Syriens déboulonnant des statues d’Hafez el-Assad dans les grandes villes du pays.
Avec RFI
Et maintenant! Que vais-je faire? etc,etc..
Bref, les choses sérieuses commencent pour les syriens.
Une constante peut les sauver : l’unité, l’union et le refus absolu de l’assistance étrangère d’où qu’elle vienne.
Car les rats d’égouts de l’occident sioniste (suivez mon regard) ne tardera pas, si ce n’est déjà le cas, à passer à table.
J’ai une pensée particulière au peuple kurde.
Quand arrivera la chute de ce pouvoir honni D’Alger???
Quand s’ouvriront toutes les geôles de ces peuples dits damnés et condamnés au dictats de quelques uns.
Heureux ce jour pour la Syrie. Certes, on ne sait pas ce qu’adviendra de ce pays. Mais ce qui est sûr, l’espoir nous est permis.
C’est une bonne nouvelle pour le peuple syrien qui s’est débarrassé d’un régime criminel et sanguinaire,tout en sachant ce qu’ils ont perdu mais ne savent pas ce que les attendent car si c’est le pire c’est qu’ils ne sortiront jamais de l’enfer si c’est ces extrémistes religieux qui prennent le pouvoir .
Par ailleurs je suis hérissé quand je vois les communiqués des occidentaux entre autre celui de la France qui salut la chute du régime en évoquant un jour historique ainsi que celui de l’Allemagne qui pour eux c’est un grand soulagement et appellent à la protection des minorités alors que à quelques encablures de là, GAZA est dévastée et le genocide se poursuit avec l’aide et la complicité de ses pays occidentaux (ALLEMAGNE et FRANCE).
Malheureusement le ridicule ne tue pas et ces occidentaux sont spécialistes de HYPOCRISIE ET DU CYNISME !
Encore un problème qui tombe sur la tête du « bienfaiteur de l’Humanité » si cher à notre président. Et, en effet, que va faire M. Poutine devant cette rébellion hétéroclite qui élimine l’un des dictateurs les plus salopards de la terre, et, qu’il soutenait au point que l’aviation russe a assassiné des centaines de mille de civils syriens dans un silence complet des médias algériens.
Il est vrai qu’un mort à Gaza et au Liban sous les bombes des criminels sionistes, ce n’est pas la même chose qu’un mort à Kiev ou à Alep sous les bombes de Poutine. Même si c’est le même type de bombe. Et la gouvernance de notre pays a toujours fait la différence. Les bombes russes sont patriotiques et porteuses de liberté alors que celles des occidentaux sème la mort. C’est ça avoir du nif.
Il est vrai aussi que le régime d’Assad moribond , subsistant sous la coupe d’un « bienfaiteur de l’Humanité », permettait à l’état sioniste d’avoir les mains libres dans sa politique territoriale d’annexion de la Cisjordanie et d’anéantissement de l’entité palestinienne. Cela se comprend car aux yeux de Poutine les bases militaires de Tartous et de XXX n’ont pas de prix. Même si pour les garder il faut pour cela assassiner des milliers d’êtres humains et de détruire des villes entières syriennes quand ce n’est pas gazaoui et libanaises.
Mais ne faisons pas de sensiblerie à outrance car, de ces bases militaires stratégiques, la grande Russie pouvait ainsi projeter sa puissance vers des régions du monde et porter secours à des pays sous la coupe des vilains occidentaux. Il en était ainsi de la Lybie, du Sahel et de la Centrafrique, avec le truchement incontournable de la milice humanitaire Wagner. Et les 500 000 morts et les quelques 16 millions de syriens qui ont dû fuir la répression dans les pays voisins ne sont que de simples séquelles que nos dirigeants vertueux ont mis sous le tapis de la politique du « juste milieu » comme ils disent. C’est à dire qu’on soutient ce que l’on condamne et qu’on condamne ce que l’on soutient. Et comprenne qui pourra !
Et c’est ainsi que notre représentant à l’Onu « a fait part de sa préoccupation vis‐à‐vis de la montée de la violence et de la détérioration de la situation humanitaire et sécuritaire en Syrie, affirmant que le règlement de la crise syrienne ne sera possible qu’à travers les voies politiques et tout en passant de la gestion de la crise à son règlement ». Après ça on ne peut pas dire qu’après 12 ans de répressions et de tortures d’Assad, notre diplomatie est lumineuse, efficace et courageuse. D’autant que notre ministre d’Etat, M. Ahmed Attaf a réitéré ,mardi dernier , à son homologue syrien, la solidarité absolue de l’Algérie avec la Syrie. Mais voilà que tout s’écroule. Alors qu’est qu’on fait ?
Rien. Parce que cette question syrienne ne concerne que trois dirigeants : Poutine, Erdogan et Khomeiny qui vont défendre chacun leur pré carré : bases militaires pour Poutine, annihilation de la résistance kurde pour Erdogan et pour Khomeiny la défende de la prééminence du chiisme dans la région et l’encerclement de l’état sioniste. Quand au peuple syrien et ses différentes composition ethno religieuses , une fois de plus il n’aura pas mot à dire. Comme depuis 70 ans de dictature des Assad et leurs soutiens.
Il est bon de se souvenir qu’au début de cette tragédie syrienne le bon peuple syrien ne demandait rien de plus que la liberté et un état de droit. Mais à Alger, on soutenait Assad en escamotant les raisons de la rébellion.
La résultante est, qu’en ce mois de décembre 2024, 90 % des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté. La moitié de la population soit 12 millions d’habitants n’avaient pas accès à une nourriture correcte, ou pas les moyens d’en acheter. Enfin ce sont plus de 15 millions de Syriens qui ont besoin d’aide alimentaire (en partie détournée par les sbires du pouvoir) pour vivre. Mentionnons aussi les 600 000 enfants qui souffrent de malnutrition, qui ne vont pas à l’école et que la guerre traumatise pour le reste de leur vie.
La Syrie est un pays sinistrée et une nation martyrisée, qu’il faudra refonder et reconstruire. Et ce ne sont pas les bienfaiteurs de l’humanité que sont Poutine, Erdogan et Khomeiny sous l’hospice des parlottes de nos dirigeants que ce pays détruit retrouvera vie. En l’absence d’une —vraie—solution politique et d’une aide humanitaire durable et significative, le pays risque de se désintégrer davantage. Une Syrie encore plus désintégrée pourrait déstabiliser l’ensemble de la région. C’est la résultante des conséquences de toutes ces dictatures de cette région du Moyen Orient qui s’appuient sur la religion et les ethnies pour régner tout en étant manipuler par des nations impérialistes de l’est et de l’ouest. Nos dirigeants et citoyens (nes) feraient bien d’y réfléchir. Quand une dictature casse… tout casse, disait mon copain Amar en son temps à propos de Quadafi.
Citation:
» La résultante est, qu’en ce mois de décembre 2024, 90 % des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté. La moitié de la population soit 12 millions d’habitants n’avaient pas accès à une nourriture correcte, ou pas les moyens d’en acheter. Enfin ce sont plus de 15 millions de Syriens qui ont besoin d’aide alimentaire (en partie détournée par les sbires du pouvoir) pour vivre. Mentionnons aussi les 600 000 enfants qui souffrent de malnutrition, qui ne vont pas à l’école et que la guerre traumatise pour le reste de leur vie. »
Question: Pour quand, la comptabilite’ des afres du regime BAATHISTE Algerien ?
Voila que le n’importe quoi se promene libre:
« … l’unité, l’union et le refus absolu de l’assistance étrangère d’où qu’elle vienne. »
Comme si ce qui se passe n’etait pas une « aide etrangere! »
Quand, meme tous les desaccords seront regle’s ou du moins neutralise’s(mis de cote’ au nom de l’union pour la batata et le hlib), se posera la question d’a quelle heure un barbichu, va allumer son haut-parleur devant ta fenetre, pour te rappeler « debout puis a genoux au travail ! et surtout qu’un khwtek s’occupera de ta femme, ta fille tes gains et toutes les adolescentes vierges…
Au meilleur des cas, ca produira une copie de la Lybie, Soudan, Yemen . . .
Maintenant, en attendant que le conflit de basse intensite’ s’installe, on prepare des canne-a-peche pour les Ray Ban ALKhortiRiens et des plache a massage de Q et ventre pour fausse-poupe’e majida.
Il ne vous echappe pas qu’a Alger et Tunis, c’est la meme ADN que Damas, refus et centre d’inspiration du faux-moujahid-Harki Abdekka !!!
Regardez ce qui sort des prisons Syriennes.
« Bachar el-Assad en fuite, c’est la fin de la république arabe de Syrie ! » C’est la naissance de la république islamique de Syrie!
Exactomendo !
Vous avez certainement raison. En son temps, le grand Homère aurait dit que le peuple syrien va « tomber de Charybde en Scylla ». Mais de toutes façons, à part la gouvernance des Kmers rouges au Camboge, on ne peut pas faire pire que le régime de la famille Assad.
Qui vivra, verra.