Jeudi 24 décembre 2020
Bandung : l’historique, l’historien et le (s) faussaire (s)
La conférence de Bandung, tenue en Indonésie sur l’île de Java du 18 au 24 avril 1955, est une étape décisive dans la lutte des peuples colonisés pour le recouvrement de leur indépendance ; elle était annonciatrice du mouvement des non-alignés et de l’émergence du tiers-monde sur la scène internationale, même si cette dernière expression n’était apparue pour la première fois que le 14 août 1952 dans la revue L’Observateur politique sous la plume d’Alfred Sauvy.
À l’initiative, notamment de Nehru, alors Premier ministre de l’Inde souhaitant se démarquer des deux grandes puissances, les États-Unis et l’ex-URSS, les organisateurs de cette rencontre avaient réussi à réunir près d’une trentaine de représentants de pays d’Afrique et d’Asie fraîchement décolonisés. Bien que sous colonisation française, l’Algérie en guerre fût représentée à cette conférence par deux personnalités politiques connues du mouvement nationaliste : Hocine Aït Ahmed et M’hamed Yazid, soutenus par les délégations tunisienne et marocaine, présidées respectivement par Salah Benyoucef et Allal El Fassi.
Recherché par la police française après le démantèlement au printemps 1950 de l’Organisation spéciale (OS) du PPA-MTLD qu’il dirigea de novembre 1947 à décembre 1949 et condamné par contumace, Aït Ahmed entra d’abord dans la clandestinité avant de s’exiler finalement en Égypte pour rejoindre la délégation extérieure du MTLD. Une fois installé au Caire au printemps 1952, avec ses camarades l’analyse géopolitique de la guerre de libération qu’elle devait susciter est centrée sur l’Asie qui était, depuis l’indépendance de l’Inde en 1947, en ébullition.
Conscient du déséquilibre flagrant des rapports de forces militaires sur le terrain en raison de la puissance de feu de la France sans comme mesure avec les faibles moyens militaires dont disposait l’Organisation Spéciale (OS) mise en place au congrès du MTLD les 15-16 février 1947 à Alger (Belcourt), il avisa dans le rapport qu’il présenta à Zeddine (Ain Defla) en décembre 1948 devant le Comité central élargi, adopté à l’unanimité à l’exception de Derdour qui vota contre et Messali s’abstint (Mohamed Harbi, Le FLN mirage et réalité, p. 53) que « …c’est bel et bien à l’une des plus grandes puissances du monde que nous aurons à arracher notre indépendance ». Plus loin, il précisa que «… la victoire de notre stratégie est l’indépendance de l’Algérie. C’est une victoire politique…En stratégie, il n’y a pas de victoire militaire… ».
Il soutenait dans le Rapport qu’il avait présenté à Zeddine qu’il était impossible d’arracher une quelconque victoire militaire contre l’armée coloniale. Une partie importante de la lutte se déroulera sur le terrain politique et diplomatique, en s’appuyant bien sûr sur la guérilla dans les différentes régions du pays.
Intuitif et fin stratège, il réussit à convaincre ses camarades de l’importance de l’action diplomatique dans ce continent pour donner de la visibilité au mouvement de libération sur le plan international et susciter le soutien de la communauté internationale. Il comprit très tôt que la solidarité internationale était indispensable au combat libérateur et que cette solidarité dépendait aussi du niveau de la lutte et de la mobilisation dans le pays.
L’historien américain Matthew Connelly constatait que la victoire s’est en définitive imposée non pas sur le champ de bataille, mais sur le terrain diplomatique. Grâce au soutien financier de certains pays arabes, notamment du Roi Faycal d’Arabie Saoudite qui avait alors fait don d’un chèque de 100 millions de francs environ, Aït Ahmed put ainsi se déplacer en Birmanie pour assister à la première conférence des partis socialistes asiatiques, réunis en janvier 1953 à Rangoon, l’ancienne capitale et l’actuelle Yangon. L’une des premières résolutions adoptées par cette instance fut le soutien de la lutte de libération des pays du Maghreb. La conférence mit en place un bureau anticolonial chargé de suivre les luttes indépendantistes auprès de l’Organisation des Nations unies (ONU).
Poursuivant son périple en Asie pour défendre la cause algérienne, Aït Ahmed se rendit au Pakistan, en Inde et en Indonésie… où il se dépensa sans compter pour créer des comités de soutien à la cause algérienne. Cette intense activité de prise de contact, de réunions et de sensibilisation en amont remarquablement accomplie par Aït Ahmed et M’Hamed Yazid dans les différentes capitales asiatiques fut incontestablement déterminante au soutien apporté par Bandung à la cause algérienne.
Pour Aït Ahmed il n’était pas question que la cause indépendantiste soit portée ou défendue par d’autres voix que celles des représentants du FLN.
L’historien américain Jeffrey James Byrne, qui s’est penché sur la rencontre de Bandung, avisait que « Des hommes comme Aït Ahmed, sans doute l’un des plus intuitifs et des plus influents stratèges internationaux du FLN dans ces premières années, étaient profondément conscients de l’évolution de la société internationale et des implications d’événements se produisant loin du Maghreb » (p. 651). Et l’on peut dire sans risque d’être démenti que la diplomatie algérienne est née à Bandung au printemps 1955 et que cette rencontre afro-asiatique avait grandement contribué à faire connaître la guerre d’Algérie six mois seulement après son déclenchement et elle fut aussi décisive dans l’inscription de la question algérienne dans l’agenda des Nations unies.
Pour rendre hommage à l’action d’Aït Ahmed, Ferhat Abbas, premier président du GPRA, notait dans son ouvrage « Autopsie d’une guerre : l’aurore » (p. 177) que l’impact international de la guerre d’indépendance s’était produit, pour la première fois, lors de cette conférence « où nous avons vu Aït Ahmed faire preuve de ténacité et d’habileté.
Durant des mois, il alla prêcher en Asie et il parvint ainsi à vaincre les hésitations du président Nehru, du Premier ministre Chou En-lai, et du président Nasser. Avec l’appui de ces trois hommes d’État, la partie était assurée d’être gagnée ». L’historien Matthew Connelly parle à ce propos de véritable « révolution diplomatique ».
Ces faits historiques vieux de 65 ans sont aujourd’hui bien connus des initiés et des non-initiés, il n’y a donc rien à en dire de nouveau si ce n’est que cette conférence fut l’objet d’un malentendu avec le regretté historien Gilbert Meynier, l’un des plus éminents spécialistes de l’histoire franco-algérienne. Un an environ avant de boucler son imposant ouvrage : « L’histoire intérieure du FLN 1954-1962 » (852 pages), il me sollicita afin de lui organiser une rencontre avec Aït Ahmed pour qu’il puisse vérifier avec lui certains points de sa recherche et procéder aux dernières retouches de son travail monumental ayant nécessité une dizaine d’années de recherche.
Rendez-vous pris avec lui à Lausanne, je n’ai eu aucune difficulté à le convaincre ; il accueillit ma démarche sans réserve d’autant qu’il connaissait l’historien qui a publié un compte rendu de ses mémoires « Mémoire d’un combattant. L’esprit d’indépendance : 1942-1952 » dans les actes du colloque de l’université de Szeged (Hongrie), les 3 et 4 septembre 1992. L’entrevue entre les deux hommes en présence de Pierrette Meynier a eu lieu à Lausanne en août 2001 (Histoire intérieure du FLN, p. 24). Aït Ahmed les avait accueillis, selon le couple Meynier, chaleureusement et l’échange avait pris tout un après-midi.
Dans un article inédit qu’il rédigea en hommage à Aït Ahmed « Un chef historique du 1er novembre 1954 », il précisa qu’il « répondit à mes questions et il me fournit nombre d’informations, pour moi essentielles, émanant d’un tel témoin d’envergure, et l’échange entre nous a été enrichissant sur le fond et la manière de traiter mon sujet ».
Après la parution de son ouvrage en septembre 2002, Gilbert avait adressé un exemplaire dédicacé à Aït Ahmed.
Quelques mois plus tard, ce dernier me contacta pour me faire part de ses impressions. Il me dit qu’il avait lu avec intérêt le livre de Meynier et que sa lecture lui a pris du temps du fait de son volume et reconnut les efforts prodigieux fournis par l’historien pour accomplir ce travail colossal sur un pan de l’histoire de notre pays. Mais il avait tenu au passage à exprimer son désaccord sur son rôle minoré à Bandung, tel que décrit sommairement dans le livre. Il me demanda d’en parler à Gilbert en insistant sur le fait qu’il n’avait pas accompagné M’hamed Yazid à Bandung et qu’il n’était pas marginalisé par ses collègues au Caire comme il est mentionné, notamment à la page 11 du livre. Aït Ahmed soutint le contraire ; M’hamed Yazid, disait-il, fut marginalisé par Ben Bella parce qu’il était centraliste, « je l’ai défendu et tenu à ce qu’il soit dans la délégation ».
En effet, les deux hommes entretenaient de bons rapports, et Yazid venait quelquefois au siège du FFS à Alger lui rendre visite et c’était bien Yazid qui lui annonça le projet de Chadli Bendjedid de dissolution en 1989 des Bureaux de sécurité et de prévoyance (BSP), cellules de base de la police politique. À qui Aït Ahmed répondit que l’information doit faire l’objet d’un communiqué officiel dans la presse. Quelques jours plus tard un communiqué a été rendu public.
Rappelons que suite à l’arraisonnement de l’avion de la compagnie Atlas-Air Maroc le 22 ocobre 1956 et l’emprisonnement des cinq dirigeants du FLN y compris Aït Ahmed, M’hamed Yazid et Abdelkader Chanderli, établis à New York, avaient accompli un travail remarquable auprès de l’ONU, des hommes politiques américains, des universités, des dirigeants de grandes firmes, des associations…
Après plusieurs échanges avec Meynier sur Bandung et les observations d’Aït Ahmed, je lui ai rappelé le mot de Ferhat Abbas qu’il connaissait parfaitement d’autant qu’il l’avait longuement interviewé en 1974 chez lui à Kouba (sur les hauteurs d’Alger) « Yazid, plein de faconde et connaissant l’anglais, devient un bon collaborateur d’Aït Ahmed » (L’autopsie d’une guerre, p. 82). En historien rigoureux, soucieux du moindre détail et habité par le doute comme tout chercheur digne de ce nom, il avait souhaité que Aït Ahmed lui transmette ses remarques par écrit.
Puis sans attendre une réponse écrite, il décida de modifier le passage litigieux dans la nouvelle version rééditée en 2004. Quelques mois après la disparition d’Aït Ahmed, il était d’ailleurs présent à l’hommage qui lui a été rendu à Lausanne le 29 décembre 2015, il m’avait remis un article « Un chef historique du 1er novembre 1954 : Hocine Aït Ahmed » (8 pages avec une annexe : lettre de Hocine Aït Ahmed, écrite de sa main, adressée à Gilbert Meynier le 25 avril 1984) dans lequel il a abordé son parcours depuis son adhésion au PPA en 1942 à l’âge de 16 ans jusqu’à l’indépendance de l’Algérie tout en mettant en exergue sa vision géopolitique : « Au-delà du Maghreb, Aït Ahmed a eu très tôt une vision internationale des grandes questions du monde », il en conclut par ces quelques mots « Hocine Aït Ahmed était un démocrate dont on comprend qu’il ait été tôt éliminé, peu après l’indépendance, du système de pouvoir autoritariste, militaro-maffieux et obscurantiste… ».
À propos de Bandung, Gilbert Meynier, un historien rigoureux et d’une grande probité intellectuelle, m’avait confié que l’erreur est due à la consultation d’une archive privée, rédigée en arabe par Mohamed-Larbi Demagh El Atrous, ancien ministre de la Culture et ancien ambassadeur d’Algérie en Indonésie pendant sept ans.
En parcourant un article du journaliste Hassane Moali dans le quotidien El Watan du 25 mai 2010, j’ai découvert qu’à l’occasion d’une journée commémorative sur Bandung, organisée au Centre national des archives d’Alger, que le conférencier qui n’était autre que Demagh El Atrous récidiva ; il occulta totalement lors de son intervention le rôle joué par Aït Ahmed avant et au cours de la conférence de Bandung. Cette contrevérité simpliste avait fait réagir Abdelkader Bousselham, moudjahid et ancien ambassadeur, présent dans la salle, il avait pris la parole, précisait Hassane Moali, pour dire que « ce n’est pas parce qu’on ne partage pas les positions politiques de Hocine Aït Ahmed qu’on doit se permettre de gommer son nom de l’histoire de Bandoeng… Qu’on le veuille ou non, Hocine Aït Ahmed a été le chef de la délégation du FLN à ce congrès et c’est lui, avec le défunt M’hamed Yazid, qui a porté la voix du FLN à l’ONU en 1955 à New York !».
L’on apprend aussi que l’ancien ministre avait encensé Djamel Abdelnasser pour le soutien et l’aide qu’il avait apportés à la délégation algérienne. Or cette aide est plutôt le fait des délégations tunisienne et marocaine. Bandung, précisait Gilbert Meynier, fut « l’apogée de l’esprit maghrébin » tellement les trois délégations étaient très solidaires (Histoire intérieure du FLN, p. 593). L’historienne franco-tunisienne, Samya El-Mechat, a noté à propos de l’Égypte qu’à l’occasion de cette rencontre « Nasser avait abordé avec prudence la question coloniale en Afrique du nord » (p. 648) et que l’aide égyptienne « ne fut ni constante ni inconditionnelle » (p. 647), elle fluctuait au gré des objectifs politiques et diplomatiques de Nasser et de ses rapports à différents moments avec la France. Bref, Nasser entendait s’imposer comme faiseur de la politique du « monde arabe », mais en fonction des intérêts de son pays.
Quant à Nehru, j’ai appris grâce à Aït Ahmed que de tous les leaders présents à cette conférence le Premier ministre chinois, Chou en Lai, était d’un soutien franc et massif à la cause algérienne, alors que le Premier ministre indien, Nehru, était le plus réticent à convaincre. Il était hésitant à cause sans doute des possessions (comptoirs) françaises en Inde, c’est-à-dire Pondichéry, Karikal, Yanaon, Chandernagor et Mahé conquises aux XVIIe et XVIIIe siècles. Nehru ne voulait pas rentrer en conflit avec la France en raison de ces établissements français en Inde ; d’où certainement sa réserve.
Lorsque Aït Ahmed et Yazid étaient à Bogor en Indonésie, ils étaient reçus par tous les chefs de délégation, à l’exception de Nehru et de Sir John Ketchwala, Premier ministre de Ceylan, l’actuel Sri Lanka. Ils avaient, toutefois, réussi à remettre à leurs équipes et à la presse des deux pays ainsi qu’à toutes les délégations présentes le mémoire qu’ils avaient préparé sur l’Algérie. Les Indiens ont dû attendre l’avènement du général De Gaulle et la fin de la guerre d’Algérie, pour que le transfert de souveraineté sur ces possessions soit enfin ratifié par le Parlement français en août 1962. Le politologue Rachid Ouaïssa a récemment attiré mon attention sur le fait que les réticences de Nehru envers la délégation du FLN pouvaient aussi s’expliquer par une certaine proximité de Nehru avec Messali qu’il connaissait depuis le congrès anti-impérialiste de Bruxelles de 1927.
Enfin, depuis l’indépendance, les dirigeants n’ont ménagé aucun effort pour occulter le rôle remarquable qu’Aït Ahmed avait accompli dans la création et la direction de l’OS, les rapports qu’il avait rédigés en 1947 et 1948, le hold-up de la grande poste d’Oran en 1949… tout le travail de préparation en amont de la conférence afro-asiatique de Bandung, le rapport qu’il avait fait sortir de prison discrètement, grâce à Maître Pierre Stibbe, défendant le projet de création d’un gouvernement provisoire, l’ouverture du bureau du FLN à New York en 1956, la défense de l’autogestion ; de la pluralité des expressions au cours des premières de l’indépendance… Tout est fait par le régime et ses hommes pour réduire et ravaler l’apport précieux à la révolution et l’épaisseur politique de cet homme au parcours politique exceptionnel. Combien de fois, il a avait eu à subir les feux nourris de l’anathème et de l’insulte.
Mais les Algériens par contre ne sont pas ingrats ; ils lui ont rendu un vibrant hommage lors de ses obsèques dissidentes où une marée humaine l’avait accompagné à sa dernière demeure au cimetière d’At Ahmed où sont inhumés sa mère, d’autres membres de sa famille et son aïeul, le sage et grand maître soufi le cheikh Mohand l’Hocine.
Cinq ans après sa disparition, s’il y a bien une leçon à tirer aujourd’hui de l’expérience d’Aït Ahmed sur le plan de la solidarité internationale, au regard du hirak, qui a suscité un immense espoir de changement pour la société algérienne, espérant qu’il ne sera pas déçu, elle tient sans doute à la poursuite de son combat pour la dignité des Algériens, au refus de céder aux sirènes de l’ennemi de l’intérieur, de la main de l’étranger pour éviter le piège de l’enfermement et à la nécessité pour l’immigration algérienne d’être constante dans son soutien au hirak, d’accroître l’amplification de l’écho de ce mouvement à l’étranger et de persévérer dans la sensibilisation des opinions publiques un peu partout dans le monde, des Parlements, des ONG de défense des droits de l’Homme, des syndicats, associations, personnalités…
En ce cinquième anniversaire de sa disparition, nombreux sont les Algériennes et les Algériens à espérer qu’une institution prestigieuse du pays, comme l’Institut de stratégie globale d’Alger ou une université, lui l’universitaire et le fin stratège, porte son nom.
T.K.
Biblio :
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Hocine Aït Ahmed, Mémoire d’un combattant, l’esprit d’indépendance 1942-1952, Editions Messinger, 1983.
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Gilbert Meynier, L’histoire intérieure du FLN 1954-1962, Paris, Fayard, 2002. 812 pages. Réédité par Casbah Éditions, Alger, 2004.
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Gilbert Meynier, Un chef historique du 1er novembre 1954 : Hocine Aït Ahmed, un texte inédit.
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Ferhat Abbas, « Autopsie d’une guerre : l’aurore », Paris, Garnier, 1980, p. 177.
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L’Histoire de l’Algérie à la période coloniale 1830-1962, Sous la direction de Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour, Sylvie Thénault, La Decouverte, Päris, 2014, p. 648.
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Jeffrey James Byrne, auteur d’un article fort intéressant « Alger entre Bandung et Belgrade: la diplomatie de la guérilla et l’évolution du mouvement du tiers monde, 1954-1962 », au Moyen-Orient et la guerre froide: entre sécurité et développement, M. Trentin et Gerlini, M. Cambridge Scholars Édition, 2013.
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Samya El-Mechat, Les pays arabes et l’indépendance algérienne , 1945-1962, L’Histoire de l’Algérie à la période coloniale 1830-1962, Sous la direction de Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour, Sylvie Thénault, La Decouverte, Päris, 2014, p. 648.
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Matthew Connelly, Une révolution diplomatique: la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et les origines de l’après-guerre froide. Oxford et New York: Oxford University Press, 2002.
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Mohamed Harbi, Le FLN mirage et réalité, 2e édition Jeune Afrique, 1985.