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Biden veut isoler Poutine en s’attaquant au confort de son entourage 

Biden

Il faut constater que les présidents aux Etats Unis (USA) se succèdent un à un pour un ou deux mandats mais la démarche du pentagone USA n’a pas évolué d’un iota. Il s’agit de sa géostratégie expansionniste pour demeurer le gendarme du monde.

Lorsqu’un pays le gêne pour la mise en œuvre de sa tactique, il  commence par des sanctions économiques pour viser un soulèvement de sa population, puis progressivement l’isoler au niveau international. Si cela ne donne rien, il l’attaque carrément au risque et péril d’entraîner tous les pays de la région dans un conflit qui parfois ne le souhaite pas. L’exemple de l’Irak est édifiant et reste un cas d’école. 

Saddam Hussein n’arrangeait pas son influence au Moyen Orient, il lui crée un prétexte qui s’est avère fallacieux de posséder l’arme chimique de destruction massive, commence à limiter la vente de son pétrole juste pour sa nourriture ensuite l’isole de son entourage immédiat, l’attaque puis le cueille pour le juger dans son  propre pays par de nombreux de ses anciens collaborateurs qui le traitaient après sa chute  de criminel pour le pendre  un samedi 30 décembre 2006 le premier jour de l’Aïd El Adha, fête religieuse pour «embarrasser » le monde musulman.

C’est ce qu’on constate dans le cas de la Russie qui s’est opposée fermement à l’influence américaine (OTAN) en Ukraine à la porte de ses frontières d’abord cela a débuté par des sanctions progressives d’ordre économiques  pour rendre difficile le quotidien du citoyen russe. 

Jeudi le 7 avril 2022 avec le soutien de la Grande Bretagne, ils ont réussi à rassembler 111 voix de l’assemblée de l’ONU qui en compte 193 membres dont 24 ont voté « non » et 58 se sont « abstenus » pour suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La Russie a considéré cela comme un non-événement pour se retirer par anticipation.

En effet, ce n’est pas une grande perte lorsque l’on connaît le processus des Droits de l’Homme dans les organisations internationales. N’a-t-on pas nommé le 21 septembre 2015 l’ambassadeur de l’Arabie saoudite à l’Office des Nations unies à la tête d’un  panel du Conseil des droits de l’homme ?

La publication de sa nomination faite 3 mois plus tôt en catimini  a immédiatement suscité l’ire des défenseurs des droits de l’Homme. Il est pour eux impensable qu’un pays qui a exécuté la même année 80 personnes par décapitation et qui continue à couper la main des voleurs puisse prendre la tête de cet organisme.

Les Etats-Unis forcent les pays européens à durcir les sanctions

Malgré les réticences, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne  ne sont pas parvenus jeudi dernier à s’entendre sur le cinquième train de sanctions contre la Russie mises en selle sur proposition des USA. Des questions techniques restent à être réglées dont « celles de l’impact sur les contrats en cours d’un éventuel embargo sur le charbon». 

Le président Biden a annoncé la veille une nouvelle volée de sanctions économiques et financières qu’il qualifie de «dévastatrices » pour la Russie et qui touchent les grandes banques et les proches de Poutine comme ses propres filles et son compagnon de longue date Dimitri Medvedev ainsi que la famille de son ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov. 

Les propos utilisés par le président des Etats Unis ne sont pas  différents de ses prédécesseurs pour les autres  leaders politiques destitués par la première puissance du monde. En effet, il a déclaré avec des mots durs «  nos sanctions vont certainement effacer quinze ans de progrès économique en Russie » et de poursuivre « nous allons étouffer sa capacité à croître pour des années.» Joe Biden, président des Etats-Unis, a fait ses déclarations, jeudi dernier, lors d’une conférence syndicale dénonçant « les crimes de guerre majeurs » en lançant à la communauté internationale un appel pour s’unir  pour que « les responsables rendent des comptes». 

L’administration américaine avait estimé il y a quelques jours que la Russie « pourrait voir son économie s’effondrer cette année de quelque 15%, ce pays pourrait se retrouver au niveau de vie de la période des années 80.».

Pourtant, sur le terrain, le constat est tout autre

Bien que le rouble ait subi une forte chute le mois mars dernier en raison du gel des réserves et de l’expulsion de plusieurs banques russes du système Swift, la monnaie nationale russe se redresse et s’échange même mieux qu’aux niveaux d’avant le lancement des opérations contre l’Ukraine. Son adossement à l’or, pourrait déséquilibrer le système monétaire international actuel.

Les caisses de la Russie reçoivent chaque jour 750 millions d’euros de la vente des hydrocarbures.

En plus, et contrairement à Saddam Hussein qui a été « vendu » aux américain par un des siens, Vladimir Poutine jouit d’une popularité qui ne cesse de monter  auprès de ses concitoyens selon une enquête réalisé par le Centre Lavada Statista Il est passé de 69% en janvier 2022  à 83% après l’invasion de l’Ukraine par les armées de la fédération de Russie. Soit un gain substantiel de 14 points.

Dans le même contexte, lit-on dans cette enquête «le pourcentage des  personne qui désapprouvent sa gestion a presque diminué de moitié soit 15% seulement. » Même si de nombreuses voies conteste ces chiffres, par le passé lors de l’annexion de la Crimée sa popularité était déjà montée à 80% qui est remontée à 82% un mois après au début de la guerre du Donbass sans oublier son passage à 88% en octobre 2015 lors de l’intervention de la Russie en Syrie. (01)

Les deux leaders des superpuissances mondiales seraient malades 

Sommes-nous passés de la forme de guerre qu’on dit atomique,  rapide nucléaire, à celle des Fake News, facile mais impacte fortement les circuits économiques et sociaux de la sphère mondiale ?

Ainsi le célèbre journaliste et historien Alexandre Adler dispose d’information que Vladimir Poutine est atteint de la maladie de Parkinson à un stade avancé qui ne dépassera pas le mois de juin prochain. De l’autre côté, un ex médecin de la Maison Blanche, Ronnie Jackson a jugé en tant que spécialiste en la matière que le président Joe Bide  aurait perdu ses capacités cognitives « au point qu’il est devenu un danger pour la sécurité nationale » et probablement internationale.

Alors si Joe Biden a une défaillance de capacités mentales et Vladimir Poutine manque de la maîtrise de ces mouvements qui sauvera le monde en cas d’une mauvaise manipulation de l’un ou de l’autre ?

 Rabah Reghis

(01)-https://fr.statista.com/infographie/27184/evolution-cote-de-popularite-vladimir-poutine-russie/

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