19 avril 2024
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Biden veut isoler Poutine en s’attaquant au confort de son entourage 

Biden

Il faut constater que les présidents aux Etats Unis (USA) se succèdent un à un pour un ou deux mandats mais la démarche du pentagone USA n’a pas évolué d’un iota. Il s’agit de sa géostratégie expansionniste pour demeurer le gendarme du monde.

Lorsqu’un pays le gêne pour la mise en œuvre de sa tactique, il  commence par des sanctions économiques pour viser un soulèvement de sa population, puis progressivement l’isoler au niveau international. Si cela ne donne rien, il l’attaque carrément au risque et péril d’entraîner tous les pays de la région dans un conflit qui parfois ne le souhaite pas. L’exemple de l’Irak est édifiant et reste un cas d’école. 

Saddam Hussein n’arrangeait pas son influence au Moyen Orient, il lui crée un prétexte qui s’est avère fallacieux de posséder l’arme chimique de destruction massive, commence à limiter la vente de son pétrole juste pour sa nourriture ensuite l’isole de son entourage immédiat, l’attaque puis le cueille pour le juger dans son  propre pays par de nombreux de ses anciens collaborateurs qui le traitaient après sa chute  de criminel pour le pendre  un samedi 30 décembre 2006 le premier jour de l’Aïd El Adha, fête religieuse pour «embarrasser » le monde musulman.

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C’est ce qu’on constate dans le cas de la Russie qui s’est opposée fermement à l’influence américaine (OTAN) en Ukraine à la porte de ses frontières d’abord cela a débuté par des sanctions progressives d’ordre économiques  pour rendre difficile le quotidien du citoyen russe. 

Jeudi le 7 avril 2022 avec le soutien de la Grande Bretagne, ils ont réussi à rassembler 111 voix de l’assemblée de l’ONU qui en compte 193 membres dont 24 ont voté « non » et 58 se sont « abstenus » pour suspendre la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. La Russie a considéré cela comme un non-événement pour se retirer par anticipation.

En effet, ce n’est pas une grande perte lorsque l’on connaît le processus des Droits de l’Homme dans les organisations internationales. N’a-t-on pas nommé le 21 septembre 2015 l’ambassadeur de l’Arabie saoudite à l’Office des Nations unies à la tête d’un  panel du Conseil des droits de l’homme ?

La publication de sa nomination faite 3 mois plus tôt en catimini  a immédiatement suscité l’ire des défenseurs des droits de l’Homme. Il est pour eux impensable qu’un pays qui a exécuté la même année 80 personnes par décapitation et qui continue à couper la main des voleurs puisse prendre la tête de cet organisme.

Les Etats-Unis forcent les pays européens à durcir les sanctions

Malgré les réticences, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne  ne sont pas parvenus jeudi dernier à s’entendre sur le cinquième train de sanctions contre la Russie mises en selle sur proposition des USA. Des questions techniques restent à être réglées dont « celles de l’impact sur les contrats en cours d’un éventuel embargo sur le charbon». 

Le président Biden a annoncé la veille une nouvelle volée de sanctions économiques et financières qu’il qualifie de «dévastatrices » pour la Russie et qui touchent les grandes banques et les proches de Poutine comme ses propres filles et son compagnon de longue date Dimitri Medvedev ainsi que la famille de son ministre des Affaires étrangères Serguei Lavrov. 

Les propos utilisés par le président des Etats Unis ne sont pas  différents de ses prédécesseurs pour les autres  leaders politiques destitués par la première puissance du monde. En effet, il a déclaré avec des mots durs «  nos sanctions vont certainement effacer quinze ans de progrès économique en Russie » et de poursuivre « nous allons étouffer sa capacité à croître pour des années.» Joe Biden, président des Etats-Unis, a fait ses déclarations, jeudi dernier, lors d’une conférence syndicale dénonçant « les crimes de guerre majeurs » en lançant à la communauté internationale un appel pour s’unir  pour que « les responsables rendent des comptes». 

L’administration américaine avait estimé il y a quelques jours que la Russie « pourrait voir son économie s’effondrer cette année de quelque 15%, ce pays pourrait se retrouver au niveau de vie de la période des années 80.».

Pourtant, sur le terrain, le constat est tout autre

Bien que le rouble ait subi une forte chute le mois mars dernier en raison du gel des réserves et de l’expulsion de plusieurs banques russes du système Swift, la monnaie nationale russe se redresse et s’échange même mieux qu’aux niveaux d’avant le lancement des opérations contre l’Ukraine. Son adossement à l’or, pourrait déséquilibrer le système monétaire international actuel.

Les caisses de la Russie reçoivent chaque jour 750 millions d’euros de la vente des hydrocarbures.

En plus, et contrairement à Saddam Hussein qui a été « vendu » aux américain par un des siens, Vladimir Poutine jouit d’une popularité qui ne cesse de monter  auprès de ses concitoyens selon une enquête réalisé par le Centre Lavada Statista Il est passé de 69% en janvier 2022  à 83% après l’invasion de l’Ukraine par les armées de la fédération de Russie. Soit un gain substantiel de 14 points.

Dans le même contexte, lit-on dans cette enquête «le pourcentage des  personne qui désapprouvent sa gestion a presque diminué de moitié soit 15% seulement. » Même si de nombreuses voies conteste ces chiffres, par le passé lors de l’annexion de la Crimée sa popularité était déjà montée à 80% qui est remontée à 82% un mois après au début de la guerre du Donbass sans oublier son passage à 88% en octobre 2015 lors de l’intervention de la Russie en Syrie. (01)

Les deux leaders des superpuissances mondiales seraient malades 

Sommes-nous passés de la forme de guerre qu’on dit atomique,  rapide nucléaire, à celle des Fake News, facile mais impacte fortement les circuits économiques et sociaux de la sphère mondiale ?

Ainsi le célèbre journaliste et historien Alexandre Adler dispose d’information que Vladimir Poutine est atteint de la maladie de Parkinson à un stade avancé qui ne dépassera pas le mois de juin prochain. De l’autre côté, un ex médecin de la Maison Blanche, Ronnie Jackson a jugé en tant que spécialiste en la matière que le président Joe Bide  aurait perdu ses capacités cognitives « au point qu’il est devenu un danger pour la sécurité nationale » et probablement internationale.

Alors si Joe Biden a une défaillance de capacités mentales et Vladimir Poutine manque de la maîtrise de ces mouvements qui sauvera le monde en cas d’une mauvaise manipulation de l’un ou de l’autre ?

 Rabah Reghis

(01)-https://fr.statista.com/infographie/27184/evolution-cote-de-popularite-vladimir-poutine-russie/

4 Commentaires

  1. L’invasion de l’Ukraine n’est pas une bonne chose.Mais il faut reconnaître que les pays de l’OTAN et même…la lointaine Israël ont forcé la main de la Russie par leurs provocations incessantes.L’annexion de la Crimée en 2014 ne leur a pas servi de leçon.Poutine était le dos au mur et il a réagit brutalement contraint et forcé.Inutile de spéculer sur les effets de la guerre somme toutes prévisibles comme le font outrancièrement les médias occidentaux mais il faut surtout méditer les causes de cette terrible catastrophe pour les Ukrainiens et pour la paix dans le monde car nous sommes à deux doigts d’un cataclysme…A méditer par tous les apprentis sorciers et les pêcheurs en eaux troubles qui ne mesurent pas les conséquences de leurs comportements suicidaires et irresponsables.

  2. Il faut reconnaître que les pays de l’OTAN et même…la lointaine Israël ont forcé la main de la Russie par leurs provocations incessantes, dites-vous.

    Il aurait été intéressant d’énumérer ces « provocations incessantes » dont il est question dans votre propos.

    Secondement, quand vous dites que « Poutine était le dos au mur et il a réagi brutalement contraint et forcé » cela mériterait aussi des justifications.

    Les gens de ma génération ont connu l’URSS avec un système de gouvernance qui se basait sur un Parti communiste. Cette gouvernance englobait et chapeautait un certain nombre d’états. Il y avait une logique idéologique et démocratique dans cette construction politique (socialiste et soviétique) du pouvoir qui obéissait à une constitution permettant des changements et des adaptations au niveau des orientations économiques et politiques du moment. A part sous le règne de Staline, les peuples soviétiques ont vécu, parfois dans des conditions difficiles économiquement, dans un régime de droits et de lois civilement définis et débattues, sensés servir le peuple.

    Dans la terminologie mondiale on disait l’URSS. Sauf sous la période de Staline où le nom de ce dictateur symbolisait à lui seul l’ensemble des républiques communistes. Or actuellement, la terminologie pour identifier le pays où vivent des russes se résume au nom de Poutine comme vous le faites si bien. Ce n’est pas la Russie et son peuple qui sont ainsi définis mais un individu. Comme l’était l’URSS sous Staline.

    Et les mots ont un sens. En effet, la Russie actuelle est gouvernée par un dictateur qui règne en maître sur les 150 millions d’habitants de ce pays en s’appuyant sur la religion orthodoxe personnifiée par le patriarche de Moscou. On parle, et vous parlez vous-même, de Poutine et non de la Russie en tant qu’état.

    Et c’est bien Poutine qui a construit la Russie actuelle, qui a institué un parti politique à sa dévotion et éliminé tous les partis d’opposition comme tous les hommes politiques pouvant lui faire, ou lui ayant fait de l’ombre. Cette politique a été construite sciemment et méthodiquement en conditionnant le peuple par l’exacerbation du patriotisme russe et de la supériorité de la nation russe et de son système politique et moral sur les peuples occidentaux soit disant décadents et immoraux.
    Les atteintes aux libertés fondamentales comme de manifester ou contester la politique du gouvernement mis en place par Poutine, c’est oublié qu’en Algérie, nous revendiquons ces mêmes libertés pour notre peuple et pour nous-mêmes. Ne pas les prendre en considération cela relève de la malhonnêteté intellectuelle.

    Et c’est bien dans la tête de Poutine que se situe la tragédie ukrainienne. Comment ne pas être choqué quand employer le mot « guerre » vous conduit directement en prison? Bien entendu qu’il jouit d’une popularité de 80%. Mais sous un tel régime policier et répressif qui oserait dire qu’il ne le soutient pas? Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas soutenu par une certaine catégorie de la population surtout dans la campagne russe. A noter qu’une information fait état d’une fuite de nombre de citoyens russes appartenant aux milieux intellectuels, scientifiques, des arts et de la culture. Ils se sont expatriés dès les premiers jours de cette guerre. Cela ne devrait-il pas nous rappeler les années 90?

    Il est normal que la gouvernance de Tebboune soutienne Poutine. Cette gouvernance fonctionne suivant les mêmes schémas répressifs, atténués certes. D’un autre coté, en France, il est à remarqué que jusqu’à une date récente, Poutine et sa politique était soutenue et défendue par deux candidats particulièrement racistes et aux relents ultra nationalistes au point de faire le procès de la présence de nos ressortissants dans leur pays. Ce sont là les paradoxes de la politique qui prouvent que les grands principes qui ont eu cours du XX° siècle sont bel et bien jetés dans les poubelles de l’Histoire. A une époque, l’Algérie était perçu comme le pays champion de la liberté. Serions-nous devenus les larbins de Poutine ? Si oui pour quelles raisons idéologiques et/ou quels intérêts particuliers ?

    Ainsi, ce sont les « peuples-cibles » victimes d’invasion étrangère qui deviennent les provocateurs et qui « acculent le dos au mur » le pauvre Poutine. Lequel a quand même pris la peine d’envoyer une armée de 150 mille soldats en Ukraine, massacrant les civils ukrainiens et détruisant des villes entières? Et engendrant des millions de réfugiés?

    Il ne semble pas que les ukrainiens aient le temps de méditer en ce moment, mais les pays limitrophes à l’Ukraine, et même au-delà, ont bien compris que le comportement suicidaire et irresponsable du camarade Poutine présentait pour leur nation un danger potentiel.

    Mais comme le dit si bien un éditorialiste d’un journal du web, Poutine nous venge du mal que l’occident a fait au monde arabe. Doit-on le remercier? Ou lui rappeler la destruction de la ville d’Alep par l’armée russe et l’exode de millions de Syriens … afin que M.Bachar el Assad puisse continuer à vivre dans son beau palais de Damas et que Poutine garde les bases militaires de Hmeimim et de Tartous.
    Eh! Oui , les Poutine, Trump, Sarkozy, Bush 1 et 2 … et autres apprentis sorciers et pêcheurs en eaux troubles ont encore de beaux jours devant eux.

    • @timour 11/04/2022 At 21:13,je n’aime pas les dictateurs et les va-en-guerre quels qu’ils soient.Mais remplacer une dictature par une anarchie n’est pas dans l’intérêt des peuples quels qu’ils soient.Regardez l’Irak,la Libye et la Syrie détruites après la chute de leurs dictateurs.Il y a heureusement d’autres méthodes pour chasser la dictature comme ça s’est fait Europe de l’Est par exemple et sans effusion de sang quoi qu’il y a beaucoup à dire là dessus.Mais à votre avis que serait devenue la Syrie sans Bachar,l’Iran et la Russie?

  3. J’imagine qu’il est beaucoup plus facile de blamer autrui que de se regarder dans le miroir et se reconnaitre comme dictateur.
    Le systeme russe ne vaut pas le grain de poussiere qu’ils pietinent chaque seconde ils sont sur cette terre…. et il faut aussi se demander pourquoi ces pays la se mettent a genoux pour joindre l’OTAN et ne vont pas faire de meme (a moins d’opter pour l’autocratie et kleptocratie) vers la Russie ou la Chine… faut se demander….

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