Boualem Sansal est ce lanceur d’alertes qui ne cesse de mettre en garde la France sur ses complaisances avec cet islamisme aveugle qui gagne du terrain de façon exponentielle aux quatre coins du pays, et au delà, de la planète entière.
Fort de l’expérience algérienne, c’est en connaissance de cause que l’inclassable intellectuel s’est transformé, au fil des ans et de l’actualité, en véritable référence qui ne cesse d’attirer l’attention sur les dangers que représentent l’islamisme et sa source primitive l’islam.
Il faut dire que si la classe politique française avait tendu l’oreille à ces alertes au moment opportun, Éric Zemmour n’aurait pas connu l’ascension fulgurante qu’on lui connaît.
“Mettre l’islam au musée” est l’une des dernières formules concoctée par Notre Boualem National.
Boualem Sansal s’épanche sur son athéisme, non sans une pointe d’humour : – je suis athée de naissance, lance-t-il dans une interview accordée au Figaro, en novembre dernier. Et d’enfoncer le clou par une majestueuse sentence : « La croyance, c’est soit de la folie, soit une illumination” dans un entretien accordé au journal L’express de ce jour.
Malheureusement, par ces envolées lucides, Boualem Sansal ne fait que prêcher des convaincus dont le nombre se réduit comme peau de chagrin à mesure que les extrêmes gagnent du terrain.
Soit par ignorance, soit par complaisance, ou encore par calcul politicien pervers, la classe politique française s’est toujours montrée frileuse, pour ne pas dire tétanisée à l’idée de heurter la sensibilité des musulmans, et partant celle des islamistes qui savent bien comment tirer profit de telles tergiversations aux sommets.
Oui, tout comme il est temps de songer sérieusement à mettre le FLN au musée, en Algérie, il serait tout aussi judicieux de faire de même pour l’islam, pour souligner ce qu’affirme l’écrivain. Car comment avoir un peu d’espoir sur l’évolution de l’humanité, quand on continue à abreuver les p’tits peuples de ces sornettes qui traversent les temps en s’amplifiant au lieu de s’atténuer ?
Comment ne pas souscrire à l’idée que toute croyance en un Dieu qui aurait créé l’homme à son image est un signe d’aliénation irréversible ? S’aliéner est une chose, vouloir aliéner les autres en est une autre.
Malheureusement, que de têtes bien-pensantes attribuent de tels questionnements à des positions extrêmes ? Des têtes qui confèrent à Boualem Sansal une étiquette de “haineux de l’islam”. Ainsi en est réduit l’extrême lucidité.
À l’allure où vont les choses, bientôt, pour ces mêmes têtes, se dire non musulman c’est afficher sa haine de l’islam !
Soyons sérieux nom d’une pipe !
-Je ne suis pas chrétien. Cela fait-il de moi un ennemi du christianisme ?
-Je ne suis pas juif. Cela fait-il de moi un antisémite ?
-Je ne suis pas bouddhiste. Cela m’empêche-t-il d’être zen ?
-Je ne suis pas musulman, cela signifie-t-il que je hais l’islam ou les musulmans, dont font partie mes propres parents ?
À l’heure où l’on attend fébrilement le déploiement de James Webb, le télescope dont l’extraordinaire résolution (100 fois plus fine que celle de Hubble) nous renseignera sur l’état de l’univers à sa naissance, il y a 13,8 milliards d’années, et peut-être bien sur une vie extra-terrestre, les hommes en sont réduits à se chamailler sur le sexe des anges. Pauvres petits humains !
Kacem Madani