24.4 C
Alger
jeudi 17 juillet 2025
Accueil360°Burkina Faso : plus de 100 civils tués dans plusieurs villages dans...

Burkina Faso : plus de 100 civils tués dans plusieurs villages dans le nord, l’armée et des VDP accusés

Date :

Dans la même catégorie

France : Bayrou sacrifie les collectivités locales et épargne les plus aisés

Alors que le gouvernement vantait un effort « équitable...

Démographie : une population de 47 millions, un recul marqué des mariages

À l’occasion de la Journée mondiale de la population,...

Thierry Ardisson, l’ »homme en noir », s’éteint à 76 ans

Thierry Ardisson, animateur et producteur majeur de la télévision...

DJ Snake à Alger : un concert événement au stade Nelson Mandela

Le producteur et DJ franco-algérien DJ Snake donnera son tout premier...
spot_imgspot_img
- Advertisement -

Mercredi 21 mai, plus de 100 civils ont été tués dans plusieurs villages des communes de Dori et Gorgadji, dans la région du Sahel, dans le nord du pays. Selon plusieurs sources locales jointes par RFI, ce massacre a été commis par un convoi de l’armée et des VDP. Parmi les personnes tuées figurent notamment des femmes, des personnes âgées et même des nourrissons. Des photos et vidéos authentifiées corroborent ces faits mais pour le moment, il n’y a eu aucune réaction officielle de la part des autorités du pays.

Le Burkina Faso vit à l’heure des escadrons de la mort de la junte militaire. « Ma femme et mon enfant de deux mois ont été tués », témoigne un homme à RFI. Il a aussi perdu sa sœur et son bébé de moins d’un mois dans ce massacre, qu’il attribue à l’armée burkinabè et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

« Dans ma famille, douze personnes ont été tuées », déclare de son côté un autre témoin. « Des femmes, des enfants et même des bébés attachés sur le dos de leurs mères n’ont pas été épargnés. Seuls ceux qui ont pu fuir ont pu échapper à la mort », nous confie-t-il.

« Ils m’ont laissé pour mort »

Un septuagénaire raconte, avec une voix triste et tremblante, avoir été blessé par balles. « Ils m’ont trouvé dans ma case et m’ont tiré dessus. Ils m’ont laissé pour mort, c’est pourquoi je suis encore en vie. Je loue la grâce de Dieu », conclus le vieil homme.

Selon plusieurs sources communautaires, entre Tafagou et Nobiol, 105 personnes ont été tuées. Les victimes ont ensuite été enterrées dans différentes fausses communes.

Les militaires et VDP mis en accusation dans ces massacres font partie d’un convoi qui revenait de la localité de Aribinda, en partance pour Dori, chef-lieu de la région du Sahel. Cette région est en proie à des attaques jihadistes depuis plusieurs années. Pour l’instant, aucune communication officielle des autorités n’a eu lieu sur ce nouveau massacre.

Avec RFI

Dans la même catégorie

France : Bayrou sacrifie les collectivités locales et épargne les plus aisés

Alors que le gouvernement vantait un effort « équitable...

Démographie : une population de 47 millions, un recul marqué des mariages

À l’occasion de la Journée mondiale de la population,...

Thierry Ardisson, l’ »homme en noir », s’éteint à 76 ans

Thierry Ardisson, animateur et producteur majeur de la télévision...

DJ Snake à Alger : un concert événement au stade Nelson Mandela

Le producteur et DJ franco-algérien DJ Snake donnera son tout premier...

Dernières actualités

spot_img

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici