La répression qui s’abat sur la presse en ligne n’émeut que peu d’hommes politiques. Jusqu’à cette heure, seul Mohcine Bellabas, président du RCD, a réagi à l’annonce de censures de nouveaux sites d’information.

Le président du RCD écrit ceci : « Pour mieux confirmer la répression des libertés et des droits et conforter l’opinion nationale et internationales dans ses « outrances », le pouvoir se lance dans une campagne de cybercensure qui cible exclusivement des sites web d’information algériens. Cette campagne vient en appui à la campagne de cybersurveillance en cours depuis des mois et qui a été suivi par plusieurs arrestations et autres condamnations à des peines lourdes.

Par ces pratiques, le pouvoir amplifie la colère citoyenne et rajoute des ingrédients pour accélérer le retour des manifestations de rue. À vos VPN ».

Rappelons que Le Matin d’Algérie, Maghreb Emergent, Interlignes et quelques autres sites d’informations subissent depuis avril dernier l’arbitraire loi de la censure décidée sous la houlette du grand démocrate Ammar Belhimer.

Aujourd’hui de nouveau médias en ligne sont rendus impossible d’accès par le régime. Pourquoi ? Qui prend ce genre de décision ? Personne ne s’en explique. En réalité, les décideurs se sont affranchis de toute justification.  

Le plus risible de la situation c’est qu’avec ses pratiques arbitraires et dignes des dictatures les plus fermées au monde, le régime s’effarouche quand le Parlement européen, avec lequel l’Algérie a signé des accords de partenariat, réagit à ses basses oeuvres.