25 novembre 2024
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Ces gènes héréditaires qui augmentent le risque de cancer du sein

Image par Marijana de Pixabay

On l’appelle Octobre rose : ce mois est, dans de nombreux pays, consacré à la sensibilisation au cancer du sein, le cancer le plus fréquent dans le monde. En France, on recense près de 60 000 nouveaux cas par an. Le tabagisme, l’alcool, la sédentarité et surpoids comptent parmi les facteurs de risques. Mais entre 5 et 10% des cas sont d’origine héréditaire. Certaines femmes ont ainsi une prédisposition génétique qui augmente leur risque d’avoir un cancer du sein. Reportage de Valérie Cohen.

Nous sommes au laboratoire de génétique de l’Institut Curie, à Paris. Ici, on mène des analyses très poussées sur des échantillons sanguins de femmes chez qui on soupçonne une prédisposition génétique au cancer du sein, parce que, par exemple, il y a eu plusieurs cas dans leur famille. Dans une machine imposante, un bras articulé manipule des pipettes au-dessus de tubes à essai.

« On a un bras qui arrive à se déplacer. De ce côté-ci, on va charger nos prélèvements sanguins, on va charger les réactifs, et en sortie, on va récupérer nos ADN avec un liquide translucide dans des petits tubes », explique Henrique Tenreiro, technicien de laboratoire.

Des femmes, porteuses de ces gènes, à surveiller de près et très tôt

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Une fois l’ADN extrait, les généticiens déterminent, grâce au séquençage, s’il y a des altérations sur certains gènes, en particulier ceux appelés BRCA1 et BRCA2, qui augmentent le risque de cancer du sein. Elles peuvent être transmises par le père ou la mère. Une personne sur 250 en est porteuse dans la population occidentale.

« Pour BRCA1 et BRCA2, c’est un risque qui est multiplié par un facteur de six à sept par rapport à la population générale. L’âge moyen au diagnostic dans un contexte BRCA1 ou 2 est plutôt de 45 ans, quand il est plutôt de 65 ans dans la population générale. Et c’est ce qui explique qu’on est amenés à surveiller ces femmes à haut risque très tôt », développe le professeur Dominique Stoppa-Lyonnet, cheffe du service de génétique.

Ces femmes bénéficient ainsi d’une surveillance rapprochée, par imagerie, dès l’âge de 30 ans en France. Rfi

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