La poétesse et romancière Chabha Ben Gana a annoncé sur les réseaux sociaux qu’elle se retirait du jury du prix Assia Djebar.
« J’ai été choisie pour faire partie du Comité du Prix Assia Djebar 2022. J’y étais à la première rencontre mais en arrivant je me suis rendue compte que j’étais la seule lectrice des romans en tamazight entre six autres membres que ne maîtrisent aucunement tamazight.
Face à cela, j’ai vu que la tâche à le porter toute seule est trop grande. D’autant plus, il aurait qu’à chacune des commissions. Qu’il y est au moins 3 membres pour choisir le roman à primer et non pas une seule personne.
Pour toutes ces raisons, je préfère me retirer de ce comité.
Je vous remercie pour votre compréhension. »
Le jury de cette 6e édition du prix Assia Djebar est composé de l’académicien Abdelhamid Bourayou, de la critique et universitaire Amina Belaâla, de la poétesse et traductrice Lamis Saïdi, de la poétesse et romancière Chabha Bengana, de l’écrivain et journaliste Hamid Abdelkader, du romancier Abdelwahab Aïssaoui, et du chercheur et universitaire Abdelkrim Ouzeghla.
Lors de sa 5e édition, le Grand Prix Assia-Djebar du roman a été attribué à Khiri Belkhir pour Noubouate Rayka pour l’arabe.
Pour la langue française, le Grand Prix est revenu à Lynda Chouiten pour son deuxième roman Une valse publié chez Casbah, alors que le prix pour le roman en tamazight a été décerné à Djamel Laceb, auteur de Nna Rni.
Sofiane Ayache
Bravo pour votre courage et cette franchise.
Vous ne tombez pas dans la médiocrité ambiante, médiocrité cultivée avec science par la classe dirigeante de ce pays.
Bien dit. Etange scenario car Assia Djebbar haissait la culture Amazigh et maintenant on a une prix Assia Djebbar de la langue tamazight ???? c’est le monde a l’envers.
Au fait d’ou vient l’argent de ces prix ? A ma connaissance, Assia Djebbar n’as laisse aucune cgnote pour ces prix .
Assia Djebbar fille de notable en turban des monts chenoua, fut immortalisée (académie française) pour services rendus au royaume arabe de Napoléon.
Chavhaa n’a effectivement rien à faire dans ce panier de crabes sinon perdre sa noblesse (N’Nifiss).