Le commandant Rabah Zerari, connu sous le nom de combat commandant Azzedine apporte une réponse étayée sur sa précédente vidéo concernant une confusion entre le commandant Si Lakhdar mort bravement au maquis et le commandant Lakhdar Bouregaâ également officier de la wilaya VI détenu à la prison d’El Harrach. 

Le commandant Azzedine précise : « Dés le premier jour quand j’ai appris la détention de Lakhdar Bouregaâ, je me suis posé la question : ils ont osé. Mais je suis pour la libération de Lakhdar Bouregaâ, pour la libération de tous les détenus d’opinion… Je n’aime pas voir dans les prisons des détenus d’opinion, des jeunes et moins jeunes… que les voleurs et les aventuriers le soient, j’applaudis.. ». 

Un brin ulcéré par les interprêtations de ses déclarations le commandant Azzedine réitère son soutien total à son ancien compagnon d’armes. Et poursuit « Celui qui est mort au maquis en 1958 c’est si Lakhdar Mokrani, notre grand chef, c’est un homme qui est monté au maquis le 1er novembre 1954. J’ai servi sous ses ordres, nous avons mené énormément de batailles. Il est mort dans mes bras dans la bataille Bengroune, ça n’a rien à voir avec Si Lakhdar Bouregaâ qui a fait son service militaire en France et il a fini son service militaire en France et a rejoint la révolution, contrairement à ce qui a été dit par l’ENTV, qui a menti, Lakhdar Bouregaâ n’a jamais été engagé, il a fini son service et a rejoint la révolution ».

Puis le commandant Azzedine revient sur son retour à la wilaya IV en 1962 avec un ordre de mission signé du président du président du GPRA, Benyoucef Bekhedda. Le commandant Azzedine revient ensuite sur les derniers combats contre l’OAS. « Nous avons remporté l’ultime victoire contre l’OAS et j’en suis fier », tonne-t-il.

« J’ai 86 ans, je suis entièrement hirakiste, si j’avais 20 ans de moins j’aurais été parmi eux », ajoute l’ancien baroudeur de la wilaya IV. Et termine : « Lakhdar Bouregaâ c’est mon frère ».

Dans notre article publié ce matin, nous avions prêté des intentions qui n’étaient pas celles de ce valeureux moudjahid. Nous avions été injustes envers le commandant Azzedine.  Aussi nous lui présentons nos excuses ainsi qu’à nos amis lecteurs que nous aurions induit en erreur.