Après plusieurs jours de silence, les services du Premier ministère ont publié ce jeudi un bref communiqué dans lequel ils démentent toute décision de rétorsion visant le commerce avec la France.
Suite aux allégations mensongères colportées par l’ancien ambassadeur de France à Alger dans son délire haineux et coutumier à l’égard de l’Algérie, au sujet de prétendues mesures restrictives au commerce, la cellule communication du Premier ministre tient à apporter un démenti catégorique à ces informations erronées et totalement infondées.
Si ce démenti ne vise manifestement que le très bruyant ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, l’information concernant une décision visant une restriction des échanges commerciaux avec la France est largement reproduite dans plusieurs médias. Certains Youtubeurs en ont fait même leur beurre.
Cependant la France soutient ignorer l’existence de cette mesure. « De telles mesures n’ont pas été portées officiellement à notre connaissance, mais nous suivons évidemment la situation de nos entreprises en Algérie avec beaucoup de vigilance », a déclaré Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, lors d’un point presse hebdomadaire.
Le quotidien de droite, Le Figaro, a rapporté mercredi que l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) avait convoqué les banques le 4 novembre pour les informer de l’arrêt du traitement des opérations d’import et d’export avec la France.
Deux diplomates ont dit à Reuters avoir connaissance de la tenue de cette réunion mais ont mis en garde sur le fait que l’Abef n’est pas habilitée à prendre une telle mesure unilatéralement.
La rédaction