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dimanche 17 août 2025
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Comores : le RIDJA-PACTEF accuse les plus hautes autorités de complicité dans un vaste trafic de drogue

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Le mouvement politique comorien RIDJA-PACTEF a publié ce vendredi 15 août 2025 un communiqué explosif depuis Mayotte, dénonçant ce qu’il qualifie de « machine mafieuse » au sommet de l’État. Son président, Maître Saïd Larifou, accuse directement le régime du colonel-président Azali Assoumani et son entourage immédiat d’être impliqués dans des opérations de trafic de drogue organisé.

Le point de départ des accusations est l’évasion de Mourad, présumé trafiquant, que le RIDJA décrit non pas comme un simple incident sécuritaire mais comme « une transaction criminelle révélant la cupidité des hautes autorités comoriennes ». Dans ce cadre, le communiqué évoque des déclarations attribuées au commandant de la gendarmerie, Takfine, laissant entendre que des officiers supérieurs auraient reçu une part des revenus issus du trafic. Le mouvement s’interroge toutefois : « Ce commandant aurait-il dénoncé ce crime pour masquer sa propre complicité ? »

Pour le RIDJA, la réaction du procureur de la République à ces accusations s’apparente à « une diversion savamment orchestrée » destinée à enterrer l’affaire, à l’image d’autres scandales étouffés par le passé. Le communiqué rappelle également les révélations par la presse internationale sur des placements offshore attribués à Nour El Fatah Azali, fils du chef de l’État et actuel secrétaire général du gouvernement.

« Les Comores ne connaissent plus une simple dérive, mais un cancer politique et institutionnel dont les métastases gangrènent l’appareil d’État », écrit Maître Larifou, décrivant une justice transformée en « bureau d’arrangements », des forces de sécurité complices, et des ministères préférant « la rente des criminels à la protection des citoyens ».

Selon lui, ce système fonctionnerait sur un double mécanisme : appauvrir la population tout en favorisant la circulation de drogue et d’alcool afin de maintenir la société dans un état de dépendance et de vulnérabilité. « Ce n’est plus un système à réformer, c’est une machine mafieuse à démanteler », insiste le communiqué, appelant à une « transition » politique et à la fin du régime en place.

Le RIDJA-PACTEF affirme enfin qu’il « combattra sans relâche » ce qu’il qualifie de « mafia gouvernementale » et exhorte le peuple comorien à « reprendre ses droits » face à un pouvoir accusé d’avoir troqué « l’honneur national contre la monnaie des trafiquants ».

Mourad Benyahia 

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