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Condamnations arbitraires d’activistes, le quotidien des Algériens

L’activiste Ali Nedjaa face à l’arbitraire de la justice.

Le régime d’Abdelmadjid Tebboune continue de jeter au mitard les activistes qui refusent de se taire. Cette semaine encore, les prétoires ont tonné par les voix des courageux avocats des activistes arrêtés ou convoqués par la justice.

Vous en avez marre des condamnations arbitraires, eh bien vous en aurez encore tant que Tebboune et ses soutiens seront aux affaires. Nulle retour à l’Etat de droit n’est possible sous cette équipe.

L’activiste Ali Nedjaa a été présenté le 15 février dernier devant le procureur près le tribunal de Bouira qui a décidé de le juger en comparution immédiate. Il a été condamné à 3 mois de prison avec sursis et à 20.000 dinars d’amende.

L’activiste Ali Nedjaa a été arrêté le 14 février par la police à Haïzer, dans la wilaya de Bouira ; le domicile familial a été perquisitionné dans la même opération.

Maintenu en garde à vue, sa famille ignorait tout du lieu où il était retenu. Ni juge ni la police n’avaient répondu à leur sollicitation.

Les condamnations arbitraires d’Algériens continuent

Par ailleurs, le tribunal de Béjaïa a renvoyé le procès de l’ex-détenu d’opinion, Djamel Ikni, au 22 février prochain en le laissant libre. Il a été présenté le 15 février dernier, sous la procédure de comparution immédiate. L’ex-détenu, Djamel Ikni, a été condamné par le tribunal de Sidi M’hamed, Alger, dimanche 4 décembre 2022, à 6 mois de prison ferme et à 20 000 dinars d’amende.

Dans la wilaya de Mostaganem, l’activiste Abdelkrim Berahil a été condamné le 14 février par le tribunal d’Ain Tedeles, wilaya de Mostaganem, à une année de prison avec sursis.

Il a été arrêté la veille et maintenu en garde à vue pour le présenter devant le procureur près du tribunal d’Ain Tedeles, qui a décidé de sa comparution immédiate.

Il a comparu en 2022 dans deux dossiers distincts pour « attroupement ». Il a été relaxé dans l’un et condamné pour l’autre, à 100 000 dinars d’amende.

Le militant Fayçal Hamat est convoqué au commissariat central de Béjaïa pour ce 18 février 2024. Le militant Fayçal Hamat a été condamné le 02 mai 2023 à une année de prison ferme par défaut.  Il avait déjà écopé le 04 janvier de la même année dans un autre dossier, d’une année de prison ferme et d’une amende.

Fayçal Hamlet est cité également dans un autre dossier avec d’autres activistes de Béjaïa. Il a été notifié le 18 juin 2023 de s’acquitter de ses amendes dépassant la somme de

LM./Cnld

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