La basilique du Sacré-Cœur d’Alger, l’un des édifices les plus emblématiques du centre de la capitale, entre officiellement en phase de restauration. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youssef Belmahdi, et le ministre-wali de la wilaya d’Alger, Mohamed Abdelnour Rabhi, ont donné dimanche le coup d’envoi des travaux lors d’une visite de terrain marquée par la présence notable de l’archevêque d’Alger, Mgr Jean-Paul Vesco.
La délégation comptait également le président de l’Assemblée populaire de wilaya d’Alger, Mohamed El Habib Benboulaïd. Ensemble, ils ont parcouru les espaces de la basilique, construite en 1956 et aujourd’hui fragilisée par le temps. La restauration de cet édifice, reconnu pour son architecture singulière mêlant influences néo-byzantines et modernistes, s’inscrit dans une démarche nationale de sauvegarde du patrimoine religieux et historique partagé.
La présence de Mgr Vesco au sein de la délégation officielle traduit une volonté d’inscrire ce chantier dans une lecture inclusive du patrimoine d’Alger, qui englobe ses héritages multiples. Elle reflète également le choix assumé des autorités d’associer les représentants des cultes concernés aux projets touchant aux lieux emblématiques de la capitale.
Après cette première étape, la mission s’est poursuivie dans la Casbah, où les responsables ont inspecté les travaux de restauration de la mosquée Sidi Mohamed Cherif. Mais c’est bien la relance du chantier du Sacré-Cœur qui a constitué le point fort de la visite.
À l’issue de la tournée, le ministre-wali Rabhi a rappelé que la réhabilitation des édifices anciens et la protection du tissu urbain originel d’Alger demeurent au cœur du « Plan blanc », la vision stratégique de développement de la capitale. La restauration du Sacré-Cœur en est l’un des nouveaux jalons, illustrant l’ambition de conjuguer modernisation urbaine et valorisation d’un patrimoine pluriel.
La rédaction

