Suite aux informations publiées par le ministère de la Défense concernant l’arrestation d’un individu présenté comme étant du MAK et ayant tenté d’introduire des armes par le port de Bejaia, Ferhat Mehenni, président de ce mouvement apporte un démenti et accuse.
« Après avoir, pour la 4e année consécutive, ravagé la Kabylie par des incendies déclenchés avec des moyens aériens, et laissé les populations kabyles à leur sort avec leurs lots de pertes en vies humaines, l’Algérie enfourche le cheval de l’accusation contre le MAK », accuse le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie.
« Pour faire diversion sur leurs crimes de pyromanie, les Services algériens montent une nouvelle affaire de toutes pièces concernant un prétendu trafic d’armes découvert au port de Vgayet (Bejaïa), impliquant le MAK », expose le président du MAK. Et de rappeler que « le MAK est un mouvement pacifique ». Il estime par ailleurs que « les montages grossiers des Services algériens ne pourront en aucune manière tromper l’opinion internationale sur sa nature politique, ni justifier son classement arbitraire comme organisation terroriste ».
Dans la foulée, Ferhat Mehenni apporte « un démenti catégorique aux dernieres allégations mensongères d’Alger » et « exige une enquête internationale pour confondre le régime algérien aux abois », réclame-t-il.
« On se souvient qu’à la mort du dictateur Boumediene, en décembre 1978, les Services algériens avaient organisé un largage d’armes à Cap Sigli pour incriminer les Kabyles dans une similaire affaire de diversion », accuse-t-il. Cette affaire de parachutage d’armes a marqué les esprits.
Ferhat Mehenni rappelle qu' »en 2021, une autre affaire de trafic d’armes montée pour impliquer le MAK a fait Pschitt ».
Le président du MAK « appelle l’UE et particulièrement la France, l’UA et les USA à diligenter leurs propres enquêtes pour en être édifiés ».
La rédaction