Deux faits viennent de révéler le climat chaotique qui ronge le département de la culture que dirige Soraya Mouloudji. Incomparable personnage que cette ministre sortie de sous la manche de Tebboune.
Les tristes faits révélateurs de l’incompétence crasse qui sévit ont un lien direct avec le festival de Timgad.
D’abord l’affiche de cet évènement artistique. Mettre la photo de la ministre pour illustrer Timgad et sa longue histoire renseigne non seulement sur le zèle mais aussi l’ignorance bête des responsables.
Comment diable mettre la photo de la ministre dont le seul titre est d’être ministre pour illustrer un évènement culturel dans une ville d’art et d’histoire ? Ce culte de la personnalité est tout simplement digne des autocraties les plus bêtes qui soient. En la matière on ne peut pas dire que la ministre ignorait la composition de ladite affiche. On sait que tout se décide à Alger et que toutes les grandes manifestations sont chapeautées par le ministère de la Culture. Mais de là à passer la brosse à reluire ainsi…
Ensuite il y a le fiasco du lancement de ce festival. Hier la grande ministre de la Culture a dû être évacuée en catastrophe après une grosse panne de courant. Résultat : un raté monumental qui a suscité l’ire des nombreux spectateurs venus pour l’occasion.
Nous vous ferons l’économie de signaler la disparition de tamazight, langue officielle et millénaire, de la communication officielle. Et l’apparition de l’anglais du jour au lendemain. Mépris… mépris…
Mais ne nous méprenons pas et gardons-nous de tout crédit pour ceux qui sont aux affaires. Ce deux plantages sont caractéristiques de l’ensemble des pratiques des gouvernements actuels. L’apparence à remplacé la compétence avec les résultats que l’on on sait malheureusement.
Yacine K