Inutile de présenter Hadj Nacer et le parcours exemplaire de ce cousin germain de Moufdi Zakaria, l’auteur de l’hymne national algérien, en tant que brillant technocrate qui a fait les beaux jours de la banque centrale algérienne en tant que gouverneur.

Dans un entretien accordé à radio Alger chaîne 3, en 2019, Hadj Nacer révèle que la condition impérative imposée à Ben Bella par De Gaulle pour l’indépendance du pays était d’arabiser l’École, en effaçant toute trace du passage des roumis et du butin de guerre que nos aînés ont arraché par le sang et les larmes.

Le but étant de détruire les conditions de production d’une élite algérienne, à même de faire émerger le pays et le propulser au rang de pays développé.

Voilà qui donnera du grain à moudre à nos « penseurs » islamistes. D’autant que Hadj Nacer insiste bien sur le fait que même les responsables de ce courant des ténèbres ne sont pas dupes et qu’ils préfèrent envoyer leurs rejetons dans des écoles francophones que dans les arabophones. Ne parlons pas de nos responsables politiques !

Quant au « Grand » Charles, on est estomaqué par tel machiavélisme !

Mais Hadj Nacer explique bien que se sentant humiliée, la France de De Gaulle voulait mettre l’Algérie à genoux. Et, quoi de plus facile que de lui enlever l’héritage du siècle des lumières ?

Décidément, il reste encore bien des choses à découvrir de la facette machiavélique de ce monstre dont Winston Churchill ne supportait pas l’arrogance.

« Je vous ai compris ! » son général !