Le parti FLN prend eau de toutes parts. Il est le premier parti emporté par la déferlante populaire qui a ébranlé le calendrier politique du pouvoir.

Le parti que coordonne Mouad Bouchareb connaît une cascade de démissions. Il y a eu d’abord, la fameuse déclaration d’Abdelkrim Abada qui a affirmé subitement que le parti n’a pas de candidat à la présidentielle.

Mais depuis ce vendredi 8 mars, la déliquescence du parti s’accélère. Sep anciens membres du comité central, lui-même inexistant depuis le débarquement d’Ould Abbès, ont claqué la porte de l’ancien parti unique. Des sénateurs, comme l’ex-sénateur Nordine Djaffer, ou Abdelkader Cherar, des députés et quelques pontes du parti font partie du lot.

Personne ne doit se fait d’illusion sur les membres de ce parti. Ces sorties de ce parti rongé par l’affairisme, la courtisanerie et la crapulerie sont tardives. Ces individus qui se découvrent des âmes dissidentes veulent juste surfer sur la vague de contestation populaire.

Mais comme quoi tout peut arriver à qui sait attendre…