La foule attendue était là samedi au rendez-vous du jour pour se recueillir sur la tombe d’Idir, le grand chanteur adulé par tous.
Connus ou inconnus, ils ont tous tenu à rendre, cet après-midi, un vibrant et émouvant hommage samedi au cimetière Père-Lachaise (Paris) à cet artiste hors pair qui était incontestablement une figure tutélaire de la culture amazighe.
Les Ath Yenni de France, menés par Mebraka Graïne et Hamid Hachi, ont déposé sur la tombe de l’enfant du village et au-delà, l’icône de la culture berbère, unanimement saluée dans le monde entier.
Naturellement, il impossible de ne pas apercevoir cette pluie de fleurs et autres gerbes déposées par des anonymes et de toutes associations kabyles de France massivement et remarquablement présentes en ce jour bien différent des autres.
Evidemment M. Eric Pliez, maire du XXe arrondissement de Paris, comme le monde culturel et artistique étaient au cœur de cette cérémonie, et le micro a été tendu à chacun de ces hommes et de ces femmes qui ont, par leurs mots du cœur, exprimé le summum de la reconnaissance à ce valeureux homme qui appartient désormais au meilleur de notre histoire commune.
Et le nom Idir vivra toujours dans nos cœurs et dans notre gratitude.
Yazid Sadat