Nous sommes donc tombés bien bas, au point de solliciter des étrangers pour cultiver nos plaines ?
Après les Chinois qui nous ont construit moult bâtiments, en plus de la Grande mosquée d’Alger avec le plus haut minaret du monde, c’est au tour des Italiens d’être sollicités pour exploiter nos terres du Sud et augmenter notre production de blé dur.
De quoi verser des larmes de sang ! Sommes-nous tous des bras cassés ?
Pour cacher une incurie manifeste à tous les niveaux, c’est à coups de partenariats avec des groupes étrangers que le pouvoir veut nous offrir, quoiqu’il en coûte, l’image d’une Algérie nouvelle prospère et rassurer les Algériens qu’ils ne crèveront pas de faim.
Abdelmadjid Tebboune et Saïd Chanegriha veillent au grain. Dormons tranquilles !
Selon tsa, il semble que « le blé issu de ces récoltés devrait servir à l’Algérie, et les excédents pourraient intéresser les Italiens, d’autant plus qu’à l’international ce produit reste rare et plus cher que le blé tendre.
La vente de ces excédents pourrait permettre à l’Algérie de financer une partie de ses importations de blé tendre. »
On a donc trouvé une autre manne à devises dans le Sud !
De toute façon, si le projet aboutit, ce qui n’est pas encore sûr – il sera certainement question de gâteaux à partager en haut lieu. Nos honorables gouvernants se feront un plaisir de nationaliser ces nouvelles terres fertiles pour y construire des villas, comme ils l’ont fait dans la Mitidja. Gageons qu’au bout de quelques récoltes, le désert reprendra ses droits ! Mais avant, avec tambour et trompettes, on nous chantera, comme Abdelmalek Sellal en son temps, que l’Algérie c’est la Californie !
Pour exceller dans le aserwet, il n’y a pas meilleurs que nos dirigeants !
Mais au fait, que produit au juste notre pays ?
Kacem Madani