Voilà que l’ancien président des États-Unis refait parler de lui. Dans un discours prononcé à Orlando, ce samedi 26 février, Donald Trump n’y est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer la faiblesse de l’Occident face à un Vladimir Poutine plus que jamais décidé à aller jusqu’au bout de sa folie !
D’après l’ancien président des Etats-Unis, Donald Trump, l’Otan « a l’air tout sauf intelligente » en frappant la Russie de sanctions économiques, au lieu de la « réduire en miettes – au moins psychologiquement ».
«Le problème n’est pas que Poutine soit intelligent », a-t-il poursuivi, mais plutôt « que nos dirigeants soient si bêtes ». L’invasion de l’Ukraine par la Russie s’est produite, selon Donald Trump, à cause de la « faiblesse » de son successeur, Joe Biden. Voilà qui sent comme une charge contre l’actuel locataire de la Maison Blanche.
Mais il est vrai que c’est à se demander à quoi servent les organisations comme l’ONU, ce « machin » que le général De Gaulle n’avait pas hésité à décrier en son temps. D’autant qu’avec le veto russe, l’ONU fait preuve d’une impuissance caractérisée à voter une résolution contre « l’agression » de l’Ukraine, bien qu’approuvée par une majorité de ses membres, ce vendredi 25 février !
Avec Donald Trump au pouvoir, les événements auraient certainement pris une autre tournure. Mais en meilleur ou en pire ? Là est la question ! Le très remuant Trump assure qu’avec lui il n’y aurait pas eu d’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Connaissant la proximité de l’ancien président américain avec son homologue russe, il n’aurait pas été impossible que les deux va-t-en-guerre se soient entendus pour déclencher une guerre nucléaire et partager le monde en deux, chacun y ayant une bonne moitié !
Mais tout cela n’est que de la politique fiction, tant on a du mal à tout démêler et y voir suffisamment clair pour envisager les issues, que ce soit à court, à moyen ou à long terme!
Une chose est sûre, Vladimir Poutine ira jusqu’au bout de ses appétits. On ne voit pas comment ni qui pourrait le refréner ! Le problème est de savoir où se limitent ces appétences, quand on sait que le locataire du Kremlin n’a jamais caché sa nostalgie de l’ancienne URSS, lui pour qui la disparition du bloc soviétique constitue « la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle » !
Que rajouter de plus pour déduire que rien ni personne n’est en mesure d’arrêter l’ancien espion du KGB ?
Quoi qu’en pensent les uns et les autres, Poutine n’est pas près de perdre contre l’Ukraine, encore moins de couler la Russie ou de se faire impressionner par toutes ces mesurettes de sanctions économiques ! Face à la couardise occidentale, l’homme russe, assis sur ses certitudes de puissant, va sans doute continuer à imposer son agenda.
Kacem Madani