Ihsane El Kadi condamné a 5 ans de prison dont 3 ans ferme et dissolution de la société Interface Médias, éditrice de Radio M et de Maghreb Émergent, la confiscation des biens saisis et 10 millions da d’amende ainsi qu’un million de da de dédommagement à l’ARAV.
Un verdict implacable. Injuste, comme tous les verdicts prononcés depuis le printemps 2019 contre les journalistes et activistes de la dissidence citoyenne. Le journaliste El Kadi Ihsane payer cher son indépendance, son impertinence.
Tebboune qu’il a étrillé plusieurs fois a la haine recuite contre les journalistes libres. Il préfère une presse servile. Alors il fallait neutraliser toutes les voix qui refusent de se soumettre. El Kadi Ihsane en fait les frais.
L’Algérie sombre inexorablement dans le totalitarisme. Le règne d’Abdelmadjid Tebboune demeurera dans l’histoire algérienne comme celui d’une forfaiture démocratique.
Au-delà de ceux qui dirigent la traque contre les journalistes libres et les activistes, la responsabilité des juges qui condamnent sans état d’âme est engagée dans la dérive autoritaire que vit le pays.
L.M.
Les régimes du Grand Maghreb convergent pour réprimer leurs peuples